
-
Driss Lachguar : Passerelle importante vers l’Afrique, la ville d’Agadir requiert un intérêt considérable
-
Le délai raisonnable pour statuer sur les affaires, un engagement constitutionnel en faveur des droits des justiciables
-
Mustafa El Ktiri : La récupération de Sidi Ifni, une étape majeure dans le processus de parachèvement de l’indépendance nationale
-
Débats entre experts dans la perspective de la tenue du 12ème Congrès de l’USFP
Cette résolution, faisant suite au rapport du Secrétaire général de l’Institution onusienne soumis au Conseil de sécurité qui, quant à lui, a adopté la résolution 2602 prorogeant le mandat de la Minurso pour une année entière, réaffirme le soutien de l’Assemblée générale des Nations unies aux résolutions émises par le Conseil de sécurité depuis 2007, résolutions qui ont, dans leur ensemble, consacré la prééminence de l’initiative d’autonomie présentée par le Royaume du Maroc, qui a, par ailleurs, été saluée par l’instance exécutive et toute la communauté internationale comme étant une initiative sérieuse et crédible pour le règlement définitif de ce différend régional dans le cadre de la souveraineté et l’intégrité territoriale du Maroc.
C’est dans ce contexte marqué par des développements diplomatiques pleins d’enseignements politiques, économiques et géostratégiques tirés des péripéties de ce conflit régional, qualifié unanimement par les acteurs de la communauté internationale d’artificiel, que s’inscrit la position collective de l’Union européenne.
En effet, ce groupement continental vient d’affirmer devant la 4ème commission de l’Assemblée générale des Nations unies, à New York son soutien à une solution politique « juste, durable et mutuellement acceptable » au conflit régional autour du Sahara marocain.
L’Union européenne s’est ainsi félicitée de l’engagement du Secrétaire général de l’ONU à relancer les négociations avec une «nouvelle dynamique et un nouvel esprit», devant favoriser la reprise du processus politique entamé par l‘Institution internationale, tout en saluant la nomination du nouvel envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies pour le Sahara marocain, Staffan de Mistura et en se disant impatiente de « s’engager avec lui dans les efforts visant la relance des négociations ».
Et c’est la représentante de la Slovénie auprès de l’ONU, Darja Bavdaz Kuret, s’exprimant au nom de l’Union européenne qui a indiqué que l’UE «encourage» les parties à œuvrer en faveur d’une «solution juste, durable et mutuellement acceptable» dans le cadre des Nations unies, sur la base des résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007.
Il est à noter, à ce propos, que ladite institution continentale désigne explicitement toutes les parties appelées à s’engager dans la recherche commune d’une solution en conformité avec les résolutions du Conseil de sécurité, de même qu’avec les principes de la charte des Nations unies, en l’occurrence le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le polisario.
Par ailleurs, l’intervention de la diplomate slovénienne, au nom de l’Union européenne, n’a pas manqué de saluer la toute récente résolution 2602 du Conseil de sécurité qui affirme, entre autres, le plein soutien du Secrétaire général des Nations unies et sa proposition de relancer ledit processus politique, en soulignant l’appel à toutes les parties à coopérer « pleinement » avec la Minurso. Rappelons au sujet de cette dernière que le Secrétaire général, dans son rapport adressé à l’organe exécutif de l’ONU, avait longuement fustigé les agissements aventuriers du polisario et la renonciation de cette bande de mercenaires au cessez-le-feu ainsi que ses obstructions répétées « inacceptables et condamnables » aux activités de contrôle et de supervision du cessez-le-feu par les équipes de la Minurso.
Par conséquent, l’Union européenne, par la voix de la représentante de Slovénie, se référant à la teneur globale de la résolution 2602, a mis l’accent sur le processus politique en question, notamment la démarche des tables rondes regroupant le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le « polisario », en rappelant, à cet effet, la tenue précédente des deux tables rondes de Genève en décembre 2018 et mars 2019.
A cet égard, le Groupement européen a encouragé les parties concernées indiquées à continuer de faire montre de « volonté politique » de travailler dans une atmosphère propice au dialogue dans le cadre du processus politique exclusivement onusien.
Enfin, à l’instar de la quasi-totalité des Etats membres ayant pris part aux assises de la 4ème commission de l’Assemblée générale des Nations unies, l’Union européenne a réitéré son appel pour le recensement et l’enregistrement des populations des camps de Tindouf, conformément aux recommandations incluses dans toutes les résolutions du Conseil de sécurité depuis 2011.
La position exprimée par l’Union européenne, par ailleurs l’une des institutions régionales et continentales les plus influentes sur l’échiquier géostratégique mondial, franche, claire et objectivement pertinente, aura été le énième clou planté dans le cercueil du régime politico-militaire algérien tristement agonisant des suites de cette longue, longue maladie dite «la marocanite».
Rachid Meftah
Contrastes flagrants
Invité du soir de la chaîne d’information « M24 », il a rappelé, là-dessus, que le Secrétaire général de l’ONU, dans son rapport de 2020, a mis en exergue les investissements du Maroc dans ses provinces sahariennes, notamment les projets de l’édification du port Dakhla-atlantique et de la voie express Tiznit-Dakhla.
D’autre part, le choix d’opérateurs économiques marocains et étrangers pour investir dans les provinces du Sud s’explique par la politique de développement et des grands investissements lancée par le Royaume dans cette partie du territoire national, a relevé M. Malainine.