
Sur le dossier israélo-palestinien, Kerry et Netanyahou sont convenus de «faire leurs devoirs lors des prochaines semaines», a ajouté le secrétaire d’Etat américain, saluant les «efforts de bonne foi» du Premier ministre israélien.
Netanyahou s’est dit pour sa part «déterminé non seulement à reprendre le processus de paix avec les Palestiniens mais aussi à faire un effort sérieux pour mettre fin à ce conflit une bonne fois pour toutes».
Le secrétaire d’Etat américain a expliqué lundi à Jérusalem privilégier une «stratégie discrète» pour relancer le processus de paix mais qu’il ne cèderait pas à la précipitation pour le faire avancer, à l’issue d’entretiens avec le Premier ministre palestinien Salam Fayyad et le président israélien Shimon Peres.
Washington a prévenu que M. Kerry, arrivé dimanche en Israël, souhaitait avant tout «écouter» les deux parties et «voir ce qu’il est possible» de faire pour relancer les négociations bloquées de facto depuis des années.
Le président palestinien Mahmoud Abbas, qui a reçu dimanche M. Kerry à Ramallah (Cisjordanie), a réitéré ses exigences pour reprendre les négociations, à savoir un gel de la colonisation juive en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, et une reprise des pourparlers sur la base des lignes de juin 1967, c’est-à-dire avant le début de l’occupation des Territoires palestiniens par Israël.
Il réclame également la libération des prisonniers palestiniens les plus anciens détenus par Israël.