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Pour celle qui se présente comme ‘’une femme du monde, une femme de partout, mais qui reste essentiellement marocaine’’, c'est l'enseignement de la littérature française qui lui fait prendre conscience de son identité de romancière. ‘’J’ai commencé par écrire des cahiers journaux, ensuite je me suis rendu compte qu’écrire c’est autre chose’’, se souvient-elle. Ce n’est qu’en 1999 que la native du village d’Assoul, tout près d’Imilchil, un jour de 1962, a décidé de franchir le pas et d’écrire son premier roman ‘’La répudiée’’, qui sera publié en 2001 aux éditions Afrique-Orient. Elle y raconte l’histoire d’une amie -l’héroïne du roman-, qui a connu une répudiation douloureuse. ‘’Tellement je me suis identifiée à cette femme que beaucoup de lecteurs ont pensé qu’il s’agissait d’une histoire autobiographique. Et c’est là que j’ai compris toute la puissance de la littérature’’. Sur l’omniprésence de la femme dans ses œuvres, l’auteure explique qu’écrire est ‘’un engagement, dans le sens où il s’agit de transmettre un message, celui de la représentation de la femme marocaine, quelle que soit sa situation sociale’’. Et ce n’est pas uniquement de la femme qu’elle puise son inspiration. ‘’La vie m’inspire. Ça peut être une situation, un reportage, un homme. Une situation n’importe laquelle fait naître en moi le besoin d’écrire qui pourrait donner naissance à une histoire que je broderai’’, dit-elle.