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Tombouctou, à 900 km au nord-est de Bamako, est tombée après une manœuvre conjointe, terrestre et aérienne, et le largage de parachutistes dans la périphérie, avant l'entrée lundi après-midi d'une colonne de soldats français et maliens en ville.
Mais les témoignages se sont multipliés sur la destruction de précieux manuscrits datant de plusieurs siècles dans cette cité qui fut la capitale intellectuelle et spirituelle de l'islam en Afrique aux XVe et XVIe siècles et une prospère cité caravanière.
"Le centre Ahmed Baba où se trouvent des manuscrits de valeur a été brûlé par les islamistes. C'est un véritable crime culturel", s'est lamenté le maire de Tombouctou, Halley Ousmane.
L'Institut Ahmed Baba abrite entre 60.000 et 100.000 manuscrits, selon le ministère malien de la Culture.
Selon les habitants, les islamistes ont pris la fuite après les frappes aériennes françaises ces derniers jours.
Lundi soir, tout était calme dans Tombouctou plongée dans l'obscurité, l'électricité étant coupée, tout comme le réseau téléphonique, en raison de sabotages des islamistes, a constaté l'AFP.
Les militaires maliens occupaient la ville, tandis que les Français s'étaient repliés dans les faubourgs où ils ont installé des postes de contrôle.
Quelque 3.500 soldats français et 1.900 soldats africains, notamment tchadiens et nigériens, sont déployés au Mali au côté de l'armée malienne.
L'opération sur Tombouctou survient deux jours après la prise de Gao, plus importante ville du Nord et un des bastions des combattants islamistes, à 1.200 km au nord-est de Bamako.