Augmenter la taille du texte
Diminuer la taille du texte
Partager

Tombouctou aux mains des soldats français et maliens

Destruction de précieux manuscrits datant de plusieurs siècles


AFP
Mercredi 30 Janvier 2013

Tombouctou aux mains des soldats français et maliens
Soldats français et maliens doivent progressivement rétablir l'ordre dans la cité historique de Tombouctou où ils sont entrés sans combats et sous les vivats après des mois d'occupation par des insurgés islamistes, les pays donateurs s'employant mardi lors d'une conférence à Addis Abeba de trouver les moyens de financer la stabilisation du Mali.
 Tombouctou, à 900 km au nord-est de Bamako, est tombée après une manœuvre conjointe, terrestre et aérienne, et le largage de parachutistes dans la périphérie, avant l'entrée lundi après-midi d'une colonne de soldats français et maliens en ville.
Mais les témoignages se sont multipliés sur la destruction de précieux manuscrits datant de plusieurs siècles dans cette cité qui fut la capitale intellectuelle et spirituelle de l'islam en Afrique aux XVe et XVIe siècles et une prospère cité caravanière.
"Le centre Ahmed Baba où se trouvent des manuscrits de valeur a été brûlé par les islamistes. C'est un véritable crime culturel", s'est lamenté le maire de Tombouctou, Halley Ousmane.
L'Institut Ahmed Baba abrite entre 60.000 et 100.000 manuscrits, selon le ministère malien de la Culture.
Selon les habitants, les islamistes ont pris la fuite après les frappes aériennes françaises ces derniers jours.
Lundi soir, tout était calme dans Tombouctou plongée dans l'obscurité, l'électricité étant coupée, tout comme le réseau téléphonique, en raison de sabotages des islamistes, a constaté l'AFP.
Les militaires maliens occupaient la ville, tandis que les Français s'étaient repliés dans les faubourgs où ils ont installé des postes de contrôle.
Quelque 3.500 soldats français et 1.900 soldats africains, notamment tchadiens et nigériens, sont déployés au Mali au côté de l'armée malienne.
L'opération sur Tombouctou survient deux jours après la prise de Gao, plus importante ville du Nord et un des bastions des combattants islamistes, à 1.200 km au nord-est de Bamako.


Lu 455 fois

Nouveau commentaire :

Votre avis nous intéresse. Cependant, Libé refusera de diffuser toute forme de message haineux, diffamatoire, calomnieux ou attentatoire à l'honneur et à la vie privée.
Seront immédiatement exclus de notre site, tous propos racistes ou xénophobes, menaces, injures ou autres incitations à la violence.
En toutes circonstances, nous vous recommandons respect et courtoisie. Merci.

Dossiers du weekend | Actualité | Spécial élections | Les cancres de la campagne | Libé + Eté | Spécial Eté | Rétrospective 2010 | Monde | Société | Régions | Horizons | Economie | Culture | Sport | Ecume du jour | Entretien | Archives | Vidéo | Expresso | En toute Libé | USFP | People | Editorial | Post Scriptum | Billet | Rebonds | Vu d'ici | Scalpel | Chronique littéraire | Billet | Portrait | Au jour le jour | Edito | Sur le vif | RETROSPECTIVE 2020 | RETROSPECTIVE ECO 2020 | RETROSPECTIVE USFP 2020 | RETROSPECTIVE SPORT 2020 | RETROSPECTIVE CULTURE 2020 | RETROSPECTIVE SOCIETE 2020 | RETROSPECTIVE MONDE 2020 | Videos USFP | Economie_Zoom | Economie_Automobile | TVLibe










L M M J V S D
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    





Flux RSS
p