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Le Hamas accuse Israël de bombarder un hôpital du nord de la bande de Gaza
"La base d'Aïn al-Assad a été visée par 15 roquettes" tirées depuis la province d'al-Anbar, où se trouve cette base militaire irakienne, a indiqué à l'AFP un responsable de la police dans la région, s'exprimant sous le couvert de l'anonymat.
Il a affirmé que 13 des projectiles avaient été abattus par la défense anti-aérienne tandis que "deux sont tombés dans la base aérienne".
De son côté, un responsable militaire américain a confirmé que des "missiles" avaient "touché la base aérienne d'Aïn al-Assad", assurant "qu'une évaluation initiale des dégâts" étaient en cours, menée conjointement par les forces américaines, celles de la coalition internationale et les officiers irakiens.
S'exprimant sous le couvert de l'anonymat, il a également rapporté des informations "préliminaires" faisant état "d'un membre des forces de sécurité irakiennes grièvement blessé".
Il n'était pas dans l'immédiat en mesure de confirmer le type de munitions utilisées, après avoir initialement évoqué des "missiles balistiques".
Les attaques, qui n'ont pas été revendiquées dans l'immédiat, interviennent dans un contexte régional explosif, alimenté par les répercussions de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël, allié des Etats-Unis, et le mouvement palestinien Hamas, soutenu par l'Iran.
Samedi, cinq membres des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de l'Iran, dont deux hauts responsables, ont été tués dans une frappe à Damas imputée à Israël par Téhéran, qui a menacé de représailles.
Lundi soir déjà, l'Iran avait effectué des tirs de missiles balistiques contre le Kurdistan autonome dans le nord de l'Irak, assurant avoir pris pour cible un site utilisé par "des espions du régime sioniste (Mossad)".
Depuis la mi-octobre, des dizaines d'attaques ont visé les soldats américains et les forces de la coalition déployés en Irak et en Syrie pour lutter contre le groupe Etat islamique (EI).
La plupart de ces frappes de drones ou tirs de roquettes ont été revendiqués par la "Résistance islamique en Irak", nébuleuse de combattants issus de groupes armés pro-Iran.