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Dans les camps, des personnes meurent sous la torture, assassinées de sang-froid ou incarcérées sans procès. Il est vrai que les associations marocaines actives dans le domaine soutiennent que les disparus se comptent par centaines, mais leur liste comprend les cas de ceux qui remplissent les critères de recevabilité par les organismes compétents des Nations unies (nom, prénom, photo, adresse, famille proche et lointaine, tribu).
Bien qu’ayant, depuis bien longtemps, eu vent de ces disparitions forcées, les Nations unies n’ont pas bougé le petit doigt. L’intransigeance devrait primer dans ce genre de questions des droits humains de part et d’autre, notamment après le dernier acte d’enlèvement des trois Européens sur le sol algérien.
Si le Maroc a libéré le groupe de Sahraouis arrêtés sur fond d’une affaire de « coopération avec l’ennemi », à Tindouf, la répression est monnaie courante. Personne ne bouge sans l’autorisation de la soldatesque d’Abdelaziz, ou plus précisément de sa femme Khadija Hamdi. Une surveillance policière de tous les aspects de la vie sociale des camps. Le problème est que les gens ne peuvent même pas s’enquérir du sort des leurs, bien qu’ils adhèrent aux thèses séparatistes. Le cas le plus flagrant est la disparition de Bachir Salek El Hissen, frère du président d’une prétendue « Union des juristes sahraouie » basée à Genève et relevant pourtant du Polisario.