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Les œuvres de cette exposition reposent sur "la représentation et la perception du corps noir dans la société marocaine", ce qui leur conférence "une composante autobiographique indéniable", fait remarquer la même source dans un communiqué. La recherche sur des espaces vides et pleins, et l’importance du geste, qui ont caractérisé ses débuts de peintre abstrait, sont la préfiguration de son travail actuel, ajoute-t-on.
Dans le catalogue d’exposition, l’écrivaine d’art Fatima-Zahra Lakrissa considère que les œuvres de "The Silent Mirror" sont conçues "à la fois comme une réponse à la différentiation et l’altérisation du corps noir et comme une tentative de réévaluation des moyens de sa représentation, à travers des techniques et protocoles créatifs mis en œuvre pour mettre à nu la logique de la construction du portrait".
Né en 1975 à Akka (province de Tata), M’barek Bouhchichi, titulaire d’un baccalauréat en arts plastiques, enseigne l’art depuis le milieu des années 1990 à Tiznit et à Tahannaout.