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Dans la série (8 épisodes de 10 minutes tournés en anglais), l’entreprise “The Show” n’est autre que le plus puissant moteur de recherche du monde. Jan Kounen assume d’ailleurs pleinement la référence à la compagnie américaine Google en remplaçant dans son générique de début le O de “The Show” par un G coloré. “Je ne suis pas anti-Google, mais je suis pour taper sur les super-puissants. Il y a un moment où il faut dire: attention, tout n’est pas permis”, lance le réalisateur de 53 ans.
Pour l’auteur Filip Syta, “+The Show+ montre bien comment ces entreprises ne sont pas comme les autres, comment elles s’immiscent dans nos vies, comment elles prennent de plus en plus de place et comment nous n’arrivons plus à vivre sans elles”.
Dans une scène déconcertante, Maggie s’adresse au spectateur : “Vous êtes assis là à me regarder sur votre petit téléphone (...) alors que dehors les gens rient, pleurent, aiment et vous manquez tout cela parce que vous me regardez?” Elle enjoint alors les utilisateurs à arrêter de suivre la série pour aller profiter du monde réel: “Regardez le prochain épisode une prochaine fois, faites-le pour moi, (...) s’il vous plaît éteignez votre téléphone maintenant”. La série sera disponible à partir de ce lundi 23 avril dans une vingtaine de pays en Europe, aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique via la plateforme de vidéos sur mobile Blackpills. Lancée il y a moins d’un an, avec le soutien du patron de Free, Xavier Niel, Blackpills a déjà produit une quarantaine de séries. Avec “The Show”, Jan Kounen s’essaye pour la première fois à un nouveau format. Lui, qui avait “toujours refusé de s’atteler à une série digitale, étant donné les moyens réduits en budget et en temps de tournage, par rapport au cinéma”, dit avoir été séduit par le sujet. Mais aussi “par son ton et son style très particulier, ses personnages surréalistes”.