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La police a tenté en vain de les en empêcher en tirant des gaz lacrymogènes, mais les manifestants ont franchi les barbelés et forcé les portes du site de la station satellite Thaicom, dans la province de Pathum Thani, à une soixantaine de kilomètres au nord de Bangkok. La plupart des soldats qui gardaient les lieux les ont évacués, et les manifestants semblent avoir pris le contrôle du site.
Les “chemises rouges” sont les partisans de l’ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra, chassé du pouvoir par un coup d’Etat militaire en 2006. Les manifestants ne sont cependant pas entrés dans le bâtiment principal du complexe, qui abrite le relais satellite utilisé jusqu’à jeudi pour transmettre les programmes de la Chaîne du Peuple, favorable à leur mouvement. Les autorités ont pris possession des lieux jeudi et bloqué la diffusion de la chaîne, qu’elles accusent d’inciter à la violence. “Nous voulons récupérer notre chaîne de télévision. On ne nous fermera pas les yeux et les oreilles”, a affirmé Jatuporn Prompan, l’un des chefs de file des “chemises rouges”, juché sur la plate-forme d’un camion. Auparavant, l’armée thaïlandaise avait menacé de recourir à la force pour faire respecter l’état d’urgence à Bangkok.
Selon un porte-parole de l’armée, Sansern Kaewkamnerd, 6.000 soldats et policiers étaient déployés à Ladlumkaew dans l’enceinte de la station de télévision et aux alentours.







