«La Sueur des palmiers» de Redoine El Kashef ouvre les projections
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Dans une déclaration à la presse, Mohamed Choubi s'est dit honoré et fier de recevoir cet hommage dans l'un des plus grands Festivals du cinéma au Maroc, tout en souligant que cette distinction constitue pour lui un témoignage de l’évolution de sa carrière professionnelle.
S'exprimant également à l’occasion de la soirée d’ouverture, le ministre de la Culture et de la Communication, Mohamed Laâraj a souligné que le Festival du cinéma méditerranéen de Tétouan a contribué largement au rayonnement du 7ème art marocain à l'échelle méditerranéenne, eu égard à sa spécificité, notant que ce rayonnement a dépassé les frontières de l'espace méditerranéen pour s'imposer à l'international. S'agissant du choix de la Palestine comme invitée d'honneur de cette édition, le ministre a indiqué que la Palestine a toujours été présente dans la mémoire marocaine, précisant que cet hommage au 7ème art palestinien met en avant l'originalité de ce cinéma qui a remporté plusieurs prix dans les plus grands Festivals arabes et internationaux.
Pour ce qui est des projections de films, les festivaliers ont pu découvrir, lors de cette soirée d’ouverture, le long métrage égyptien, «La Sueur des palmiers» du réalisateur Redoine El Kashef. Bien loin des caravanes archéologiques et des palaces des bords du Nil, ce film est sans aucun doute le plus révélateur des réalités profondes de l'Égypte. Si profondes qu'il se situe dans une région des plus reculées et marginalisées: une oasis-village du sud, à au moins mille kilomètres du Caire à vol d'oiseau, où débarquent de mystérieux nomades. Faisant miroiter un Eldorado lointain, ils entraînent tous les hommes du village, à l'exception d'un seul, trop jeune pour cette ruée vers l'or. Devenu, au fil des saisons, «le» mâle du village, il polarise le désir et les espoirs des femmes, partage leurs jeux et leur intimité. Jusqu'au retour des hommes, floués, pleins d'amertume et de ressentiment. Il s'agit, en effet, d'un récit qui prend, sans jamais lâcher prise avec le réel, les allures d’un conte oriental et qui présente moult réflexions sur l'Egypte rurale, contrainte ou même encline à abdiquer ses valeurs, mais aussi sur la condition des femmes et sur la domination masculine. Produit en 1998, le film bouscule le carcan des mœurs dans lequel les censeurs égyptiens tentaient d’enfermer toute la production intellectuelle.
Il aura fallu toute l’obstination de la productrice Marianne Khoury et surtout le parrainage actif du grand Youssef Chahine pour que le second long métrage de Redoine El Kashef parvient à voir le jour. Il est, par ailleurs, à noter que les différents jurys de cette édition ont été présentés lors de la soirée d’ouverture. Notamment le jury du long métrage, présidé par le cinéaste et musicien italien Roperto Giacomo Pischiutta avec à ses côtés la réalisatrice turque Pelin Esmer, l’actrice et réalisatrice ivoirienne Suzanne Kouame, la scénariste française Myriam Mezieres et Jamal Souissi, producteur, réalisateur et président de le Chambre marocaine des producteurs de films. Le jury du film documentaire est quant à lui présidé par le réalisateur algérien Malik Bensmaïl et celui de la critique par l'universitaire et critique marocain Mohamed Gallaoui.









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