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Lors de ce sit-in, les femmes guichiates ont scandé des slogans appelant à abolir la coutume archaïque qui les prive de jouir des terres collectives au même titre que les hommes en violation de la charia, de la Constitution et des conventions internationales.
Les femmes guichiates ont appelé toutes les parties concernées à agir pour indemniser les ayants-droit, consacrer le principe de l'égalité des sexes et à lever l'injustice dont elles sont victimes.
Dans une déclaration à la MAP, la secrétaire générale de l'Association Carrefour des Oudayas pour la femme et l'enfant, Asmae Hirich, a souligné que ce sit-in s'inscrit dans un processus de militantisme de la femme du guiche pour revendiquer son droit d'être indemnisée au même titre que leurs maris et enfants.
Mme Hirich a également dénoncé qu'au moment où la femme guiche revendique son droit à l'indemnisation, elle se trouve confrontée à des coutumes désuètes lui faisant perdre ses droits légitimes.
Cette situation, a-t-elle dit, est aux antipodes du principe de parité d'autant plus que le Maroc a fait de grandes avancées sur la voix de la consécration de l'égalité hommes-femmes.
Mme Hirich a également souligné que les femmes guichiates mariées à un homme, qu'il soit guich ou pas, ne perçoivent aucune indemnité pour l'expropriation des terres héritées de leurs pères.