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Cette rencontre de deux jours, initiée par l’Université Mohammed V, la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales d’Agdal-Rabat, la Commission régionale des droits de l’Homme de Laâyoune-Smara et la région de Laâyoune-Smara, s’est inscrite dans le cadre de la diplomatie universitaire pour la défense de la première cause nationale, sur la base des engagements du Maroc en matière des droits de l’Homme, tels que stipulés dans la Constitution de 2011.
«Pour sa première édition, l’Université saisonnière de Laâyoune s’est attelée sur la formation des organismes de la société civile et des étudiants originaires des provinces du Sud sur les techniques de plaidoyer pour la défense de l’intégrité territoriale du Royaume, sur la base des principes du droit international des droits de l’Homme», a affirmé le président de la commission régionale des droits de l’Homme, Mohamed Salem Cherkaoui.
M. Cherkaoui a également indiqué que cette rencontre a été organisée en commémoration du 60ème anniversaire de l’Université Mohammed V et du 68ème anniversaire de la Déclaration mondiale des droits de l’Homme, ainsi qu’en concrétisation des dispositions de la Déclaration de Laâyoune qui avait jeté les bases de la création de cette université saisonnière des droits de l’Homme.
De son côté, le vice-doyen de la Faculté de droit de Rabat-Agdal, Mohamed Zakaria Abouddahab, a souligné que cette université saisonnière, la première du genre, a connu la participation d’une pléiade d’experts et d’universitaires qui ont planché sur la formation des étudiants et des acteurs de la société civile locale dans le cadre d’ateliers sur les techniques du plaidoyer, conformément aux principes, aux règles, aux fondements et aux mécanismes internationaux des droits de l’Homme. Et de préciser que Laâyoune est la première étape d’une série de rencontres que compte organiser l’Université Mohammed V, notamment à Dakar et à Genève, sur des questions ayant trait à l’évolution du dossier de l’intégrité territoriale du Royaume et aux techniques de plaidoyers pour la défense de la première cause nationale.
Au programme de cette rencontre, qui devait être sanctionnée par la Déclaration de Laâyoune, figuraient cinq ateliers axés respectivement sur «Le plaidoyer en faveur de la cause du Sahara marocain à la lumière des développements survenus sur les scènes nationale, régionale et internationale», «La défense de la marocanité du Sahara dans le contexte du nouveau modèle de développement des provinces du Sud», « Le plaidoyer au service de la cause nationale dans la droite ligne des engagements du Maroc dans le domaine des droits de l’Homme», «L’évolution du dossier du Sahara marocain à la lumière des résolutions du Conseil de sécurité», et «Les techniques modernes de négociations autour de la question du Sahara marocain sur la base du projet d’autonomie».