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La mort de l'opposant laïque a suscité depuis deux jours des manifestations parfois violentes à travers le pays.
Un manifestant a été tué dans la nuit de vendredi à samedi à Gafsa, dans le Sud, et une bombe a explosé dans une voiture de police à Tunis, sans faire de victime.
Samedi après-midi, après les funérailles de Brahmi, la police a tiré des grenades lacrymogènes pour disperser des milliers de manifestants qui réclamaient la démission du gouvernement devant le siège de l'Assemblée nationale constituante (ANC) à Tunis.
Les protestataires ont lancé des pierres sur les forces de l'ordre et il y a eu plusieurs blessés, dont un député du parti de Mohamed Brahmi.
Des contre-manifestants favorables aux islamistes se sont rassemblés non loin de là en dénonçant une tentative de coup d'Etat.
Mohamed Brahmi, député de l'ANC très critique envers les islamistes d'Ennahda au pouvoir, a été abattu jeudi de quatorze balles par deux hommes à moto devant chez lui, dans le quartier résidentiel d'El Ghazala à Tunis.
Ses obsèques ont eu lieu dans le cimetière du Djellaz, où il repose dans le "carré des martyrs" près de Chokri Belaïd, autre militant laïque assassiné le 6 février dernier dans des conditions similaires.
Selon les autorités tunisiennes qui mettent en cause les salafistes, des islamistes radicaux, la même arme a été utilisée pour tuer les deux hommes.
D'importantes forces de police et des militaires avaient été déployés entre le domicile de Mohamed Brahmi et le cimetière, alors que des hélicoptères de l'armée survolaient le quartier. Dans le cortège, autour de la veuve du député assassiné et de son fils, marchaient de nombreuses personnalités politiques.