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Au terme de "plusieurs réunions de travail" mercredi, les deux parties ont décidé de prolonger leurs discussions, mais aucun détail n'a été donné sur d'éventuelles avancées entre la délégation onusienne, menée par le Belge Herman Nackaerts, et l'équipe iranienne conduite par le représentant iranien à l'AIEA Ali Asghar Soltanieh.
Une précédente réunion à la mi-décembre n'avait duré qu'une journée, et chaque camp s'était alors dit "optimiste" de trouver un accord en janvier. Mais cet optimisme avait été douché la semaine dernière, l'AIEA voyant l'Iran camper sur ses positions.
L'agence tente d'obtenir un accès plus large à certains sites, documents ou individus, et notamment à la base militaire de Parchin, où l'AIEA soupçonne l'Iran d'avoir procédé à des tests d'explosions conventionnelles susceptibles d'être utilisées pour déclencher une bombe atomique.
Téhéran a refusé jusqu'à présent certaines demandes de l'agence, qui vérifie déjà une large part de ce programme, estimant qu'elles allaient au-delà de ses obligations dans le cadre du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP). L'Iran demande que l'AIEA reconnaisse "pleinement ses droits nucléaires", dont celui à l'enrichissement d'uranium, qui est au coeur du conflit avec la communauté internationale.
L'Iran a également écarté une visite à Parchin, qui n'a "aucun lien avec les activités nucléaires", et cette question doit être réglée par l'accord global. Téhéran dit craindre que s'il autorise l'accès à cette base, les demandes de l'AIEA à visiter d'autres sites militaires seront "sans fin".
Le cœur du conflit porte sur l'enrichissement d'uranium par l'Iran, officiellement à des fins purement civiles. Les grandes puissances redoutent que les stocks et la technologie accumulés par Téhéran ne permettent de produire rapidement de l'uranium enrichi à plus de 90%, nécessaire à la fabrication de l'arme atomique.