J’aime l’exaltation du direct !

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Né en 1958 à Hay Mohammadi, un vivier d’artistes inépuisable, Bouaziz a fait ses débuts sur les planches à un âge précoce. Son regard vif, ses mouvements décontractés et sans complexe qui mettent en scène son caractère vivace et dynamique le destinaient déjà à un avenir d’humoriste. Mais son amour pour le théâtre et le cinéma ne l’a pas empêché de continuer de nourrir sa passion de toujours : le football. Taybi a en effet joué pendant de longues années pour le célèbre club amateur casablancais «Al Ahram».
Jeune débrouillard, Taybi enchaînait les petits boulots avant de faire quelques rencontres importantes qui le propulsent au devant de la scène. «J’ai eu la chance et le bonheur de rencontrer des gens merveilleux qui m’ont permis de travailler sur moi-même pour pouvoir monter mes propres sketchs», explique-t-il. «Je ne vais pas citer de nom pour n’oublier personne. Mais c’était des gens d’une culture incommensurable, d’une modestie sans égale et d’une générosité absolue», précise l’humoriste.
Dans ses sketchs, Mohamed Bouaziz essaye toujours de diversifier ses personnages dans le but d’acquérir plus d’expérience, d’enrichir son interprétation et de ne pas sombrer et se figer dans un seul moule. Parce que pour lui, un bon acteur est d’abord celui qui puiserait dans ses énergies vécues, dans son «soi» afin d’alimenter au mieux le personnage à qui il doit une quasi-dépersonnalisation.
Homme de théâtre avant tout, Taybi a pu également installer une tête au cinéma et à la télévision puisqu’il a déjà pris part à de nombreux longs métrages et téléfilms, dont «A mile in my shoes» de Said Khallaf et «M’braek o Masoud» et «Daba Tazyan» de M’barek Bouaroua. Au petit comme au grand écran, Mohamed Bouaziz est égal à lui-même. Il prend très au sérieux son rôle, travaille en profondeur son personnage, auquel il confère une épaisseur qu’il ne possédait pas au scénario. Un acteur brillant.
Touche-à-tout, Taybi s’est également distingué dans des émissions humoristiques sur plusieurs radios, notamment Radio Mars, Radio Aswat ou encore Radio Plus. «J’ai toujours été passionné par la radio. Et pour moi c’est la base. C'est le moteur qui fait qu'ensuite on pourra progresser et apprendre de nouvelles choses. C'est un métier qu'on fait par passion, donc il faut aimer la radio», explique-t-il. «J’aime l’exaltation du direct ! La possibilité de se dépasser en permanence et de sortir un peu de soi», ajoute l’homme au sourire mystérieux, au regard malicieux et au calme légendaire.