-
L’autonomisation économique des femmes au centre d'une rencontre à Errachidia
-
Assilah: Environ 400 bénéficiaires d’une caravane médico-chirurgicale
-
Riaya 2024-2025/Ouarzazate : Une caravane médicale pluridisciplinaire au profit des habitants d’Imi N’oulaoune
-
Casablanca : Lancement dimanche prochain de la 10ème édition de Sidaction Maroc
-
Don de sang: les stagiaires de l'ITA de Guercif se mobilisent pour renflouer le stock régional
Sur une superficie de plus de 12 hectares, 1883 plants d’arganier ont été plantés au site Al Assla, commune rurale Ahl Rmel en 2006 sur des terrains de particuliers. Avec 82% des plants qui ont survécu aux années de sécheresse, le projet est une réussite grâce notamment aux mesures préventives comme la clôture du site interdisant les activités de pâturage. Le site Tamda Imourane (lac des chameaux), situé au pied du grand Atlas, a souffert des activités humaines réduisant la biosphère arganière. Le projet Tamda pour la régénération de l’arganier sur des terres du domaine forestier a permis, dans sa 1ère phase, le redémarrage des ARG relatives à l’extraction de l’huile d’argan dans le cadre de deux coopératives locales avec plus de 300 adhérentes/bénéficiaires de la commune rurale Lamnizla. Les projets initiés dans la province de Taroudant par RARBA dans le cadre du « Projet arganier », avec un financement de l’Agence de développement social et de l’Union européenne estimé à 120 millions de DH ont été créés dans le cadre du Programme d’appui à l’amélioration de la situation d’emploi de la femme rurale et de la gestion durable de l’arganeraie dans le sud-ouest du Maroc.
La visite effectuée par Nouzha Skalli, ministre du Développement social, de la Famille et de la Solidarité, et par l’ambassadeur de l’Union européenne au Maroc, mercredi 27 janvier aux projets de régénération et aux coopératives féminines locales a permis de constater l’état d’avancement des projets et leur impact sur les populations locales. Le partenariat arrivant à son terme relatif à ces projets, la visite en question augure aussi de la fin du soutien financier, ce qui hypothèque la pérennité des projets qui nécessitent des fonds supplémentaires pour réaliser les objectifs visés sur le long terme. Une crainte partagée par Miloud Azerhoune de la coordination de RARBA à Taroudant. « Avec la fin du « Projet arganier », nous allons nous retrouver sans financement pour instaurer un système d’irrigation au goutte-à-goutte qui nécessite la mise en place de structures pour la récupération des eaux et son acheminement vers les sites de régénération de l’arganier », explique-t-il. Il revient donc aux collectivités locales, aux autorités, à la Chambre agricole…d’assurer la relève en soutenant le financement des projets qui tendent avant tout à réduire le taux de pauvreté dans les zones rurales, à instaurer un développement durable des populations locales et notamment féminines et de préserver l’arganier aujourd’hui plus que jamais, d’autant plus qu’un dialogue national est engagé pour finaliser la Charte de l’environnement.