-
L’intelligence artificielle et la démocratie participative au cœur du nouveau numéro de la REIEJP
-
Pr Mohamed Knidiri : Le FNAP est l’affirmation de notre identité, de notre culture et de la force de leur profondeur historique
-
1ère édition des Rencontres méditerranéennes de Tanger
-
Sous les étoiles de la Tanger Fashion week : Luke Evans, Chopard, Vivienne Westwood, une nuit étincelante pour la Fondation Lalla Asmaa
Taoufik El Ouadie a tenu à préciser que son livre rend hommage, à travers l’histoire d’une famille, à toute personne ayant subi les affres des années de plomb et à assurer que son roman entend faire revivre les émotions et les souvenirs de cette période tragique de l’histoire du Maroc, mais surtout la surmonter et garder vivace la mémoire de ces personnes qui ont sacrifié leurs vies pour l’édification d’un Maroc moderne et démocratique.
Asmaa Boucetta, femme de l’écrivain, a évoqué dans son allocution la genèse de cette œuvre et comment son époux a pu surmonter la douleur de la disparition successive de sa mère, Touria Essakat en 1992, de son père, Mohamed El Ouadie El Assafie, de sa sœur Assia et de son frère Larbi.
Le frère de l’écrivain, Salah El Ouadie a souligné que ce livre présente en concomitance des détails sur sa famille et son calvaire et sur l’histoire du Maroc, tout en précisant que son frère, le benjamin de la famille, est le plus apte à parler de ces évènements puisqu’il en était témoin, alors que ses frères étaient, à l’époque, soit en prison pour des raisons politiques, soit contraints de s’exiler pour fuir la répression ou étudier.
Rachid Bennani, l’éditeur de ce livre, a affirmé qu’il a accepté de le publier non pas seulement par passion pour son métier, mais également et essentiellement « par sa conviction de la nécessité d’imprimer et de diffuser tout ce qui pourrait sauvegarder l’histoire de la nation ».
Pour sa part, le secrétaire général de l’OMDH-Casablanca, Mourad Hamdaoui, a insisté sur l’importance du lieu pour la présentation de cet ouvrage, précisant que Mohamed El Ouadie El Assafie, défunt père de l’auteur, était lui-même écrivain et poète et avait été un jour l’invité de ce quartier pour déclamer quelques-uns de ses poèmes devant un public de condition modeste.
Mohamed Sghir, membre de l’OMDH, a souligné de sa part, que le roman de Taoufik El Ouadie fait partie de la littérature carcérale, genre prisé par les jeunes qui désirent connaître l’histoire du Maroc contemporain.
Pour rappel, cette activité s’inscrit dans le cadre du prochain congrès national de l’OMDH prévu à la mi-mai.