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"Lorsque Matisse est arrivé à Tanger, une ville dans le Nord du Maroc, il était déprimé suite au décès de son père et au rejet de ses toiles par un riche collectionneur russe. La ville était une sorte d'oasis pour le peintre, qui y a retrouvé des couleurs et a produit une vingtaine d'œuvres au cours de ses nombreux passages par le lieu", écrit João Sorima Neto dans ce dossier Spécial Voyage intitulé "Le bleu des deux mers à Tanger au Maroc".
"Le bleu de la Méditerranée et de l'Atlantique, le blanc des bâtiments, la brise de la baie de Tanger, le bourdonnement des cafés et les sentiers étroits de la Médina" ont attiré d'autres artistes comme les Français Delacroix et Degas, ainsi que l'Anglo-Irlandais Francis Bacon et le Britannique George Apperley, qui "considéraient Tanger comme une source d'inspiration", écrit l’auteur dans une série d’articles publiés dans le supplément "Boa Viagem" (Bon voyage) du quotidien.
De l’avis de Sorima Neto, la ville de Tanger n'a pas perdu "l'aura de mystère ou le charme des constructions méditerranéennes, mais elle s’est modernisée", comme en témoigne le prochain lancement d’une ligne à grande vitesse desservant la ville, ce qui permettra d’augmenter davantage le nombre de touristes. De plus, poursuit le grand tirage, la ville s’est dotée du Tanger-Med, un port de fret à environ 40 km qui dispose d’un terminal d'une capacité de 7 millions de passagers par an, en invitant les lecteurs à la découverte de cette cité aux saveurs exotiques.
Le quotidien brésilien s’intéresse également aux Grottes d’Hercules, "l’un des sites touristiques les plus visités au Maroc", et au Cap Spartel, "un lieu où les eaux trépidantes de l'Atlantique rencontrent celles plus tranquilles de la Méditerranée". "O Globo" ne manque pas de souligner le caractère cosmopolite de Tanger et son passé international, avant de s’aventurer dans l’enchevêtrement des ruelles de la médina, gardienne d’histoire.