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«Le Printemps arabe est un immense Mur de Berlin qui tombe» écrit Tahar Ben Jelloun. Ces révoltes qui ont embrasé les peuples arabes ne l’ont pas laissé indifférent et l’«Etincelle», son dernier ouvrage, en est la preuve.
Du jamais vu dans un pays arabe. Les manifestants, bravant l’interdit, sont descendus en masse dans les rues afin de dire toute leur souffrance, leur ras-le-bol et réclamer plus de démocratie. Pour l’auteur, il s’agit bien d’un mouvement de révolte et non de révolution, car il n’y a derrière ni idéologie ni leader. Ce tsunami qui a déferlé sur les pays arabes a emporté sur son passage des dictateurs qui se croyaient éternels. Par les détournements massifs des deniers publics, ils ont réussi la « clochardisation » de leurs pays, déclare-t-il. Par le mépris et le racisme qu’ils affichent vis-à-vis de leurs citoyens, ils les ont chauffés à blanc. Dans un esprit de dérision, Tahar Ben Jelloun s’est mis dans la peau fictive de Ben Ali et de Moubarak en leur faisant tenir des propos railleurs au sujet de la trahison de leurs peuples respectifs et du chaos où ils risquent de sombrer.
« Les pays européens doivent s’attendre à ce que leur jeunesse délaissée trouve dans le vent de liberté arabe, un appel à se soulever » ajoute-t-il. C’est à croire qu’il est dans la confidence des dieux à voir les jeunes contestataires espagnols de la Costa Del Sol qui ont manifesté également leur mécontentement.
Conscient du fait que ce phénomène n’est ni global ni uniforme, il a consacré la deuxième partie de son ouvrage aux spécificités de chaque Etat arabe. Cas par cas, il a analysé les chances de réussite de la révolte en décryptant les perspectives d’avenir.
Lauréat du prix Goncourt en 1987, Tahar Ben Jelloun a reçu le prix de la paix Erich Maria Remarque pour « L’Etincelle ». Ce prix est remis tous les deux ans pour récompenser une œuvre qui aborde le thème de la «paix intérieure et extérieure».
Du jamais vu dans un pays arabe. Les manifestants, bravant l’interdit, sont descendus en masse dans les rues afin de dire toute leur souffrance, leur ras-le-bol et réclamer plus de démocratie. Pour l’auteur, il s’agit bien d’un mouvement de révolte et non de révolution, car il n’y a derrière ni idéologie ni leader. Ce tsunami qui a déferlé sur les pays arabes a emporté sur son passage des dictateurs qui se croyaient éternels. Par les détournements massifs des deniers publics, ils ont réussi la « clochardisation » de leurs pays, déclare-t-il. Par le mépris et le racisme qu’ils affichent vis-à-vis de leurs citoyens, ils les ont chauffés à blanc. Dans un esprit de dérision, Tahar Ben Jelloun s’est mis dans la peau fictive de Ben Ali et de Moubarak en leur faisant tenir des propos railleurs au sujet de la trahison de leurs peuples respectifs et du chaos où ils risquent de sombrer.
« Les pays européens doivent s’attendre à ce que leur jeunesse délaissée trouve dans le vent de liberté arabe, un appel à se soulever » ajoute-t-il. C’est à croire qu’il est dans la confidence des dieux à voir les jeunes contestataires espagnols de la Costa Del Sol qui ont manifesté également leur mécontentement.
Conscient du fait que ce phénomène n’est ni global ni uniforme, il a consacré la deuxième partie de son ouvrage aux spécificités de chaque Etat arabe. Cas par cas, il a analysé les chances de réussite de la révolte en décryptant les perspectives d’avenir.
Lauréat du prix Goncourt en 1987, Tahar Ben Jelloun a reçu le prix de la paix Erich Maria Remarque pour « L’Etincelle ». Ce prix est remis tous les deux ans pour récompenser une œuvre qui aborde le thème de la «paix intérieure et extérieure».