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« C’est surtout le fruit d’une décennie de vie dans les terres d’immigration et précisément dans ce Plat Pays qui est devenu aussi le mien », explique Taha Adnan qui reconnaît certes qu’un texte écrit en langue arabe, surtout poétique, est difficilement reproduit dans une autre langue, mais l’enjeu de la traduction dépasse toutes ces spéculations théoriques. Chaque texte impose sa musicalité, son intonation et son accent poétique. Celui de Taha Adnan s’offre différemment à son lecteur, étant donné sa profondeur humaine, d’où son universalité.
Edité dans une luxuriante parution conçue par l’artiste plasticien costaricain Rolando Garreta, ce recueil, qui sent les notes de voyage et les contemplations d’un être nostalgique, compile neuf poèmes écrits entre 1997 et 2007. La fin de chaque poème fait montre d’un citoyen du monde épris de rencontres, échange, dialogue et d’ouverture. C’est tantôt Taha le méditatif, calme, évasif et voyageur, et tantôt ce jeune révolutionnaire, rebelle, et explosif. Le tout dans une essence poétique qui habite Taha Adnan depuis son jeune âge. C’est pourquoi, son style dégage cette liberté, ces allégories fantasmagoriques et cet enchaînement subtil d’une plume qui sait très bien chavirer au-delà des limites, du possible et des eaux dormantes. Bref, une poésie qui parle au nom des uns, qui extériorise les sentiments et ressentiments des autres et signe une jolie empreinte dans un temps infini.