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Après sa traduction en français et en néerlandais, le poète Taha Adnan parle désormais la langue de Garcia Lorca, à travers « Odio el amor » traduction du recueil Akraho Lhob (Je hais l’amour). Et c’est au Costa Rica que ce poète marocain a présenté récemment la version espagnole de ce recueil qui ressemble plus à un album musical. L’occasion : le Festival international de la poésie au Costa Rica. Rythmes, variations, ondulations, ondoiements et vibrations, l’on vit tout au long du recueil une œuvre musicale grâce à un verbe simple et sélectif. Les poètes du monde auront ainsi découvert un souffle poétique rare de cette nouvelle génération de poètes marocains, inspirés. La ville qui l’a vu grandir : Marrakech, ses idées d’étudiant qui l’ont enflammé, Bruxelles qui l’a adopté ainsi que tout ce monde qui capte l’âme du poète, parfois à son insu.
« C’est surtout le fruit d’une décennie de vie dans les terres d’immigration et précisément dans ce Plat Pays qui est devenu aussi le mien », explique Taha Adnan qui reconnaît certes qu’un texte écrit en langue arabe, surtout poétique, est difficilement reproduit dans une autre langue, mais l’enjeu de la traduction dépasse toutes ces spéculations théoriques. Chaque texte impose sa musicalité, son intonation et son accent poétique. Celui de Taha Adnan s’offre différemment à son lecteur, étant donné sa profondeur humaine, d’où son universalité.
Edité dans une luxuriante parution conçue par l’artiste plasticien costaricain Rolando Garreta, ce recueil, qui sent les notes de voyage et les contemplations d’un être nostalgique, compile neuf poèmes écrits entre 1997 et 2007. La fin de chaque poème fait montre d’un citoyen du monde épris de rencontres, échange, dialogue et d’ouverture. C’est tantôt Taha le méditatif, calme, évasif et voyageur, et tantôt ce jeune révolutionnaire, rebelle, et explosif. Le tout dans une essence poétique qui habite Taha Adnan depuis son jeune âge. C’est pourquoi, son style dégage cette liberté, ces allégories fantasmagoriques et cet enchaînement subtil d’une plume qui sait très bien chavirer au-delà des limites, du possible et des eaux dormantes. Bref, une poésie qui parle au nom des uns, qui extériorise les sentiments et ressentiments des autres et signe une jolie empreinte dans un temps infini.
« C’est surtout le fruit d’une décennie de vie dans les terres d’immigration et précisément dans ce Plat Pays qui est devenu aussi le mien », explique Taha Adnan qui reconnaît certes qu’un texte écrit en langue arabe, surtout poétique, est difficilement reproduit dans une autre langue, mais l’enjeu de la traduction dépasse toutes ces spéculations théoriques. Chaque texte impose sa musicalité, son intonation et son accent poétique. Celui de Taha Adnan s’offre différemment à son lecteur, étant donné sa profondeur humaine, d’où son universalité.
Edité dans une luxuriante parution conçue par l’artiste plasticien costaricain Rolando Garreta, ce recueil, qui sent les notes de voyage et les contemplations d’un être nostalgique, compile neuf poèmes écrits entre 1997 et 2007. La fin de chaque poème fait montre d’un citoyen du monde épris de rencontres, échange, dialogue et d’ouverture. C’est tantôt Taha le méditatif, calme, évasif et voyageur, et tantôt ce jeune révolutionnaire, rebelle, et explosif. Le tout dans une essence poétique qui habite Taha Adnan depuis son jeune âge. C’est pourquoi, son style dégage cette liberté, ces allégories fantasmagoriques et cet enchaînement subtil d’une plume qui sait très bien chavirer au-delà des limites, du possible et des eaux dormantes. Bref, une poésie qui parle au nom des uns, qui extériorise les sentiments et ressentiments des autres et signe une jolie empreinte dans un temps infini.