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Et pour cause. Le flux des automobilistes en visite à la région seront énormes, alors que, dans la ville, une seule station-service assure l’approvisionnement en carburant des usagers de la route des six communes que compte la région. Si la disponibilité des carburants ne pose aucun problème actuellement et leur distribution se fait sans incident, dans les prochains jours des inquiétudes grandissent et nourrissent fortement des scénarii de rupture de stocks à répétition.
Surtout que la tenue du Festival de la ville qui coïncide avec l’organisation des Moussems dans la région et le retour des originaires de la ville pour voir leurs familles, attirent des milliers de visiteurs. Ce qui génèrera un trafic automobile sans limite. Dont la gestion normale de son approvisionnement en carburant par un seul point de vente, sera difficile. Il faut donc s’attendre à des prises d’assaut de la pompe massives et ingérables, avec des files ininterrompues de véhicules aux alentour, et tout le calvaire des attentes qui s’ensuivra pour les automobilistes acculés à poireauter sous une chaleur torride. Et, encore, s’ils parviennent à accéder à la station-service avant l’épuisement de la dernière goutte d’essence.
Tellement, dans pareils cas, la peur des pannes sèches s’empare des usagers qui raflent du coup tout, en faisant le plein. Sinon, il n’y a aucun choix que de patienter en attendant l’approvisionnement de la station par la société de distribution à partir de la ville d’Agadir (distante de 156 km). A rappeler que durant la même période de l’année dernière, alors que les deux stations-service de la ville (dont une justement est actuellement non opérationnelle depuis quelques semaines), assuraient leur service, d’inextricables embouteillages devant leurs pompes perduraient toujours à longueur de journée et les pénuries du gasoil 350 surgissaient tout au long de cette saison d’affluence.
Les nombreux usagers de ce combustible, ont été contraints de s’en procurer de chez ces « spéculateurs » qui remplissaient leurs jerricans à Idawsmlal (la plus proche station-service à 50 km à la ronde) et écoulaient leurs marchandises trois fois plus chères dans la ville pour les automobilistes pressés qui ne pouvaient attendre l’arrivée de la cargaison d’Agadir.
Bref, tout le monde se demande avec beaucoup d’inquiétude comment on pourra s’en sortir encore lors de cette saison estivale à Tafraout, alors qu’en plus, elle est bien promue à connaître de grandes affluences.
Surtout que l’année dernière, les autorités locales, censées assurer l’approvisionnement normal et régulier du marché local en carburant sont restées passives. Se pose alors la question suivante: les autorités locales ont-elles pris les dispositions nécessaires pour remédier à une telle situation ? De toute façon, les quelques jours à venir nous le diront.