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Au moins 27.410 civils ont péri depuis le 15 mars 2011, a précisé l'ONG qui considère aussi comme des civils ceux qui ont pris les armes contre les troupes du régime.
Le nombre de soldats tués a atteint 9.800 et celui des soldats déserteurs 1.359, a précisé cette ONG, basée en Grande-Bretagne, qui s'appuie sur un réseau de militants et de sources médicales dans les hôpitaux civils et militaires à travers le pays. Il affirme que ces bilans recensent les victimes civiles, militaires et rebelles.
"Il faut ajouter 543 autres (bien 543) tués dont l'identité n'a pas pu être établie", selon le président de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane, ce qui porte le nombre de tués en 20 mois à 39.112.
Mais ces bilans ne comprennent pas les milliers de personnes disparues en détention ni la plupart des morts parmi les "chabbihas" (miliciens pro-régime).
En outre, souligne M. Abdel Rahmane, "il est difficile d'obtenir un bilan précis des soldats et des rebelles tués car les deux camps tentent de minimiser leurs pertes".
La brutale répression par le régime du mouvement de contestation populaire a militarisé la révolte. Les combats entre rebelles et soldats et les bombardements aériens et à l'artillerie de l'armée font plus d'une centaine de morts tous les jours.
Fin octobre, le médiateur international pour la Syrie Lakhdar Brahimi avait proposé une trêve à l'occasion de la fête musulmane de l'Aïd Al-Adha, qui a été violée quelques heures à peine après son entrée en vigueur théorique.
La communauté internationale, profondément divisée, peine à parvenir à une solution au conflit syrien car le régime de Damas a des alliés de poids au Conseil de sécurité de l'ONU, Moscou et Pékin, qui bloquent toute résolution le condamnant.