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Les statuettes de terre cuite, les poteries, dont certaines datent de 2000 avant JC selon leurs affichettes, et les figurines antiques ont été retirées de leurs vitrines et étagères.
“Nous les avons enlevées et placées en lieu sûr pour les protéger des bombardements”, a expliqué à l’AFP le commandant Raëd Mandil. “Elles sont sous la responsabilité d’un cadre du musée”.
Ces pièces, les plus fragiles du musée, avaient été en partie endommagées, certaines réduites en morceaux en tombant de leur présentoir, après l’explosion d’une bombe de très forte puissance larguée par un chasseur-bombardier le 8 octobre.
L’engin s’était abattu au voisinage direct de l’enceinte du musée, un bâtiment du XVIIe siècle, faisant voler en éclats les imposantes portes de bois à l’intérieur du musée.
Le musée national de mosaïques de Maaret al-Noomane est réputé le plus riche en son genre au Moyen-Orient et rassemble des pièces uniques découvertes dans le pays, de l’Antiquité et des époques byzantines et pré-islamiques.
Il a été jusqu’à présent relativement épargné par les pillages. Seule manque apparemment une collection de monnaies de l’ère pré-islamique.
Après avoir servi de position à l’armée loyaliste, le musée est actuellement occupé par un petit détachement rebelle. Ces rebelles accusent les militaires d’en avoir dérobé des pièces.