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Le film-documentaire de fiction "Sur les chemins des phosphates", qui retrace les convoitises européennes sur le Maroc depuis le XIXè siècle jusqu’au recouvrement par le Royaume de son indépendance, a été projeté lundi soir à Rabat. Réalisé par Mohamed Nadrani et Malika El Manoug, ce docu-fiction de plus de 80 minutes, relate l'histoire des multiples convoitises européennes sur le Maroc et le retour d’exil triomphal du Souverain Mohammed V en 1955, avec un focus particulier sur l’émergence de la classe ouvrière au Maroc depuis 1930 et le rôle qu'elle a joué lors de cette étape cruciale de l'histoire politique du pays. Initiée par l'Association Sala Lmoustaqbal, cette projection a jeté un regard d'ensemble sur les années de la colonisation française du Maroc, la trajectoire de la découverte et l'expansion de l'exploitation des phosphates, ainsi que sur le développement de la classe ouvrière et l'évolution de ses luttes pour que le Maroc recouvre son indépendance et ses richesses.
Le film raconte l'histoire de la découverte par hasard d'un minerai de phosphate, ayant donné naissance à l'Office chérifien des phosphates (OCP) le 7 août 1920, a indiqué, dans une déclaration à la MAP, le co-réalisateur du film, Mohamed Nadrani. Suite à cette découverte, l'agglomération, baptisée Khouribga, surgira des entrailles du plateau des Ouled Abdoun aux premiers rails des chemins de fer pour transporter le phosphate extrait jusqu’au port de Casablanca, a précisé M. Nadrani.
L'Association accorde un intérêt particulier aux activités à caractère culturel, dont le cinéma, a souligné, pour sa part, un membre du bureau exécutif de l'Association Sala Lmoustaqbal, Abdellatif Briki, notant que la production des phosphates, numéro 1 des exportations marocaines, constitue un volet très important sur les plans économique et politique, vu son apport pour l'économie nationale. Ce film a été interprété par des acteurs marocains et étrangers, à savoir Abbes Kamel, Mina Ezzhar, Rachid Ezzine, Hamid Hizaze, Thierry Anselin, Jennifer Paillet et Olivier Nolin.
Le film raconte l'histoire de la découverte par hasard d'un minerai de phosphate, ayant donné naissance à l'Office chérifien des phosphates (OCP) le 7 août 1920, a indiqué, dans une déclaration à la MAP, le co-réalisateur du film, Mohamed Nadrani. Suite à cette découverte, l'agglomération, baptisée Khouribga, surgira des entrailles du plateau des Ouled Abdoun aux premiers rails des chemins de fer pour transporter le phosphate extrait jusqu’au port de Casablanca, a précisé M. Nadrani.
L'Association accorde un intérêt particulier aux activités à caractère culturel, dont le cinéma, a souligné, pour sa part, un membre du bureau exécutif de l'Association Sala Lmoustaqbal, Abdellatif Briki, notant que la production des phosphates, numéro 1 des exportations marocaines, constitue un volet très important sur les plans économique et politique, vu son apport pour l'économie nationale. Ce film a été interprété par des acteurs marocains et étrangers, à savoir Abbes Kamel, Mina Ezzhar, Rachid Ezzine, Hamid Hizaze, Thierry Anselin, Jennifer Paillet et Olivier Nolin.