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Ce marchand ambulant de cigarettes s'était immolé la veille sur l'avenue Habib Bourguiba, en plein centre de Tunis, en hurlant "voilà la jeunesse qui vend des cigarettes, voilà le chômage".
Ce geste est hautement symbolique en Tunisie où la révolution de janvier 2011, la première du Printemps arabe, avait été déclenchée par l'immolation d'un vendeur ambulant excédé par la misère et les brimades de policiers à Sidi Bouzid (centre).
Un nouveau gouvernement, dirigé par l'islamiste Ali Larayedh devait obtenir hier la confiance des députés lors d'une deuxième séance à l'Assemblée nationale constituante (ANC). Compte-tenu de la répartition des forces à l'ANC, son équipe devrait obtenir sans mal la confiance des députés.
M.Larayedh, du parti islamiste Ennahda, principale force politique du pays, a assuré mardi qu'il comptait achever sa mission avant la fin de l'année en mettant un terme à l'impasse politique et en assurant les conditions pour une reprise économique.
Il s'est fixé comme priorités de "réussir l'organisation des élections dans les plus brefs délais", d'"instaurer la sécurité", le pays étant déstabilisé par l'essor d'un islamisme armé et la multiplication des conflits sociaux, et de "continuer de relever l'économie, l'emploi et de lutter contre la hausse des prix".
La vie politique tunisienne est paralysée par l'absence de compromis sur le futur régime qui bloque la rédaction de la Constitution, la tenue d'élections et la mise en place d'institutions stables deux ans après la révolution de janvier 2011.
La stabilité du pays est aussi menacée par des tensions sociales grandissantes.
L'essor de groupuscules islamistes radicaux est un autre défi auquel M. Larayedh devra faire face. Or Ali Larayedh, ministre sortant de l'Intérieur, est très critiqué pour son bilan mitigé à ce poste.