«Star Wars», le film qui a révolutionné les effets spéciaux

Lundi 16 Novembre 2015

Dès son premier opus il y a près de quatre décennies, "Star Wars" a changé l'univers des effets spéciaux pour toujours, ouvrant des mondes sans limites pour l'imagination des cinéastes. "Il y a une chose qui est toujours vraie dans le cinéma, c'est que l'histoire devance la technologie. Il a fallu un film comme «Star Wars» pour  révolutionner l'univers des effets spéciaux, estime Mike Fink, l'un des pontes du secteur.
Le script initial de la saga intersidérale semblait contenir des défis techniques insurmontables. Le créateur de "Star Wars" George Lucas avait en tête un film d'action avec des vaisseaux spatiaux."Je voulais beaucoup de mouvements à l'écran. Je voulais que ce soit très spectaculaire et à cette époque, c'était impossible", a-t-il raconté dans un documentaire. Pour surmonter ces défis techniques, Lucas a fondé en 1975 la société ILM  (Industrial Light and Magic Company). Elle a embauché un groupe de jeunes ingénieurs à la créativité débordante, les a mis dans un hangar au nord de Los Angeles pour donner libre cours à leurs idées les plus folles. 
Il en est ressorti des systèmes inédits d'animation, photographie et graphisme, jouant sur les effets optiques.
Des maquettes devenaient ainsi à l'écran d'imposantes navettes spatiales, des décors peints donnaient vie à des planètes gigantesques, tandis qu'un simple bout de scotch réfléchissant permettait de générer le halo du fameux  sabre-laser...
L'invention la plus révolutionnaire fut la Dykstraflex, du nom de son inventeur John Dykstra, qui a permis pour la première fois de combiner numériquement des images prises par sept caméras différentes. Ainsi sont nées  les mémorables batailles dans l'espace. Des prouesses d'ingénierie qui ont valu à Dykstra l'Oscar des meilleurs  effets spéciaux. "«Star Wars» a réveillé ce secteur" et l'a "révolutionné en faisant en sorte que des machines contrôlent d'autres machines, utilisant ce système pour contrôler les caméras", assure Mike Fink, lui-même lauréat d'un Oscar en 2008 pour "A la croisée des mondes".
Plus tard, "Jurassic Park", "Titanic", ou "Independence Day", entre  beaucoup d'autres, menés par des réalisateurs comme James Cameron, Steven  Spielberg ou Christopher Nolan, ont encore repoussé les frontières du possible.

Libé

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