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Sur l’affiche, Spike Lee, alias Mars Blackmon (un des trois amants de Nola Darling) est entouré de deux palmiers, faisant écho à la ville de Cannes et sa fameuse Croisette. Pied de nez des organisateurs, le film ayant été tourné dans sa ville, New York. “Parce que l’impatience est immense de retrouver le décor cannois: le bord de mer, les palmiers et l’écran noir qui accueillera en page blanche les films de la Sélection officielle”, écrivent les organisateurs dans un communiqué. Présenté à la Quinzaine des réalisateurs, “Nola Darling n’en fait qu’à sa tête” avait remporté le Prix de la jeunesse, dans la catégorie film étranger à Cannes en 1986. Le Festival, qui doit se tenir du 6 au 17 juillet, doit encore annoncer le film qui sera projeté lors de la “dernière séance” après le palmarès ainsi que la composition du jury, présidé par Spike Lee.
Cinéaste franc-tireur et premier artiste noir à occuper cette fonction, Spike Lee avait remporté le Grand prix à Cannes en 2018 avec “Blackkklansman”, sur un policier noir infiltré au Ku Klux Klan. Il signait alors son retour sur la Croisette, après 27 ans d’absence. Le film lui avait ensuite valu le tout premier Oscar de sa carrière.
Jean-Pierre Koffel

Dans la foulée de ces hommages, la Galerie de l’IF de Kénitra abritera du 19 juin au 17 juillet l’exposition “Jean-Pierre Koffel dans son temps”. Cette exposition, organisée en partenariat avec l’APLM, est une invitation à découvrir le parcours d’homme de lettres et d’artiste de Jean-Pierre Koffel.
Né à Casablanca le 21 novembre 1932 et décédé à Kénitra le 2 novembre 2010, Jean-Pierre Koffel est poète, nouvelliste et romancier “français du Maroc” comme il aimait se définir luimême. Agrégé de lettres classiques, brillant helléniste et latiniste, il a traduit Sophocle et Sénèque. Il a obtenu le Prix du Maroc de poésie en 1947 pour un poème paru dans la Vigie Marocaine. Durant sa vie, il avait dirigé plusieurs associations littéraires et poétiques au Maroc et collaboré avec plusieurs journaux et hebdomadaires.