

-
Un colloque international sur le "Dialogue des cultures et des civilisations" à Fès
-
Ernest Urtasun : L'Espagne devrait boycotter l'Eurovision si Israël y participe
-
Lancement de la 23ème édition du Grand prix national de la presse
-
Appel à la valorisation du patrimoine architectural et de la mémoire de la ville d’Azemmour
Le moteur d'une voiture est le seul endroit du pays où la démocratie s'exerce en toute liberté, égalité, fraternité. On peut être démocrate, apostat, islamiste, évangéliste, athée, hindouiste, blanc, jaune, noir, un idiot international, un imbécile du Djurdjura ou un crétin des Alpes… Face à un carburateur grippé, une batterie à plat, un radiateur qui fuit, la nature humaine oublie ses discordes et renoue avec la solidarité
originelle.
Face à un carburateur grippé, une batterie à plat, un radiateur qui fuit, la nature humaine oublie ses discordes et renoue avec la solidarité originelle. La mécanique est l'art de se sortir des situations compliquées de la vie quotidienne. En lorgnant du côté d'Alfred Jarry, on pourrait presque dire qu'elle est l'art des solutions imaginaires. C'est en tout cas ainsi que l'entend Fellag. Selon lui, tous les Algériens sont des mécaniciens. De là à dire que ce sont tous des pataphysiciens il n'y a qu'un pas… qu'il se garde quand même de franchir.
Mais l'humour aussi est, à sa façon, une mécanique. En ce domaine, Fellag est passé maître. Dans ce nouveau spectacle, il associe la crise de l'eau en Algérie à l'arrivée massive des Chinois dans le pays, la mécanique automobile, l'utilisation systématique de l'humour noir par ses concitoyens pour « graisser» les rouages de l'espoir et de l'équilibre psychologique qui ont trop souvent tendance à se rouiller.