Spectacle à Fès en hommage posthume au musicien feu Abdesslame Khachan

Vendredi 2 Février 2024

Un concert artistique a été organisé, mardi à Fès, en hommage posthume au musicien feu Abdessalame Khachan à l'initiative de l'Association "Angham Fès pour la Musique et la Culture".

Lors de cette cérémonie à laquelle ont pris une pléiade d’artistes et des membres de la famille du défunt, l’accent a été mis sur le parcours professionnel, les œuvres, la créativité et le riche répertoire du musicien, feu Abdessalame Khachan , considéré comme l'un des symboles de la musique marocaine.

L'accent a été mis également sur l’expérience du défunt, connu pour sa grande connaissance des instruments de musique et sa contribution dans la formation de nombreux talents artistiques marocains.

Dans une déclaration à la MAP, le président de l'Association "Angham Fès pour la musique et la culture", Abdelhak El Hadrami, a souligné qu'il s'agit d'un geste envers l'une "des pyramides de la musique marocaine et arabe, connue pour sa créativité et ses riches apports artistiques".

De son côté, le fils du défunt, Khaled Khachan, a indiqué que cette cérémonie d'hommage constitue "une occasion pour revenir sur la carrière artistique du défunt, qui a contribué amplement à l'enrichissement de la musique marocaine".

Né en 1920 à Tanger, le défunt, qui appartenait à la première génération de la musique marocaine, a à son actif un répertoire musical aussi riche que diversifié. Du chant religieux à la chanson nationale, en passant par le lyrique, ce professeur hors-pair se distinguait par un parcours artistique jalonné d'une panoplie de chansons, en particulier "Nidae Al Hassan", qui ont émerveillé le public aussi bien au Maroc qu'à l'étranger.

En 1937, feu Khachan avait intégré l'Ecole de musique de la Garde chérifienne. En 1955, il s'était vu attribuer le titre de musicien professionnel qui donne droit à produire des concerts en solo ou en groupe au niveau international.

En 1956, il a rejoint l'orchestre symphonique, relevant de la Garde royale. En 1960, il a commencé son projet d'écriture et d'harmonisation de la musique andalouse.
Le défunt, qui avait présidé depuis 1973 l'Orchestre Royal, remporta le Prix d'honneur en clarinette en 1963 et une année plus tard, le Prix d'honneur en harmonie.

Feu Khachan avait également occupé, pendant plusieurs années, le poste de professeur au conservatoire de Rabat. Ayant participé à plus de 50 Festivals internationaux et à une centaine de cérémonies au Maroc, il a produit plus de 1.800 chansons.
 

Libé

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