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Entre ambition artistique et controverses culturelles
Elle a découvert la passion des films sous les bombes, durant la guerre civile qui ravagea son pays. Mais Nadine Labaki ne s'imaginait pas qu'elle deviendrait un jour le visage du cinéma libanais dans le monde, avec des films comme "Caramel" ou encore "Capharnaüm", nominé pour l’Oscar du meilleur film en langue étrangère. Elle est aujourd’hui la première réalisatrice arabe et libanaise à concourir dans cette prestigieuse compétition pour ce film qui a déjà décroché, en mai dernier, le si convoité prix du jury au Festival de Cannes.
Avec Ziad Doueiri ("L'insulte"), elle est la réalisatrice libanaise la plus reconnue internationalement en ce moment, même si des femmes comme Heiny Srour, Randa Chahal Sabbagh et Jocelyne Saab avaient déjà ouvert la route. Mais Nadine Labaki a la particularité de n'avoir ni étudié, ni vécu à l'étranger comme la plupart de ses compatriotes réalisateurs.
C'est à partir de 2003 qu'elle commence à faire parler d'elle avec des spots publicitaires et surtout des clips pour des chanteuses libanaises. Une rencontre avec la productrice belge Anne-Dominique Toussaint va la convaincre de se lancer dans son premier film, "Caramel". Mi-comédie mi-mélodrame, ce long-métrage devient l'un des plus grands succès du cinéma libanais de ces dix dernières années.
Avec Ziad Doueiri ("L'insulte"), elle est la réalisatrice libanaise la plus reconnue internationalement en ce moment, même si des femmes comme Heiny Srour, Randa Chahal Sabbagh et Jocelyne Saab avaient déjà ouvert la route. Mais Nadine Labaki a la particularité de n'avoir ni étudié, ni vécu à l'étranger comme la plupart de ses compatriotes réalisateurs.
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