
Avec Ziad Doueiri ("L'insulte"), elle est la réalisatrice libanaise la plus reconnue internationalement en ce moment, même si des femmes comme Heiny Srour, Randa Chahal Sabbagh et Jocelyne Saab avaient déjà ouvert la route. Mais Nadine Labaki a la particularité de n'avoir ni étudié, ni vécu à l'étranger comme la plupart de ses compatriotes réalisateurs.
C'est à partir de 2003 qu'elle commence à faire parler d'elle avec des spots publicitaires et surtout des clips pour des chanteuses libanaises. Une rencontre avec la productrice belge Anne-Dominique Toussaint va la convaincre de se lancer dans son premier film, "Caramel". Mi-comédie mi-mélodrame, ce long-métrage devient l'un des plus grands succès du cinéma libanais de ces dix dernières années.