-
Attaques et ripostes: Les opérations militaires s'intensifient entre l'Inde et le Pakistan
-
L'impact de la guerre commerciale sur la Chine moins fort que prévu en avril
-
Trêve à Gaza/Nouveaux pourparlers au Qatar: Aucune percée selon des sources proches du Hamas
-
Zelensky salue un accord "équitable" avec Washington

«Le procureur général a présenté sa démission aux présidents de la Cour d’appel et du Conseil suprême de la magistrature, ainsi qu’une demande pour rejoindre de nouveau son poste de juge», a précisé la même source dans une déclaration à la presse.
La nomination de ce magistrat en novembre par le président Mohamed Morsi en remplacement du procureur en place sous l’ère Moubarak, Abdelmajid Mahmoud, avait provoqué un tollé dans la magistrature, qui y avait vu une «atteinte au principe de l’indépendance du pouvoir judiciaire».
Auparavant, des juges égyptiens, qui avaient accepté de superviser la première phase du référendum sur le projet de Constitution en Egypte, ont annoncé leur décision de boycotter la seconde phase prévue samedi prochain.
Le président du club des juges du Conseil d’Etat, Hamdi Yassine, a déclaré que les membres du club «ne superviseront pas la deuxième phase du référendum».
Le club des juges du Conseil d’Etat avait annoncé dernièrement qu’il acceptait de superviser la consultation populaire mais sous conditions. Les juges réclament notamment la levée du «siège» de la Haute cour constitutionnelle par des partisans des Frères musulmans, dont est issu le président Morsi.
Les scrutins en Egypte doivent se dérouler sous supervision judiciaire pour être valides.
La plus importante association de magistrats du pays, le Club des juges, avait indiqué que 90% de ses adhérents entendaient boycotter la supervision du scrutin.
Des divergences, ainsi que des violences meurtrières entre partisans et opposants au président Morsi ont surgi.
Pour les opposants à ce référendum, il reste toujours des lacunes concernant notamment la liberté d’expression, les droits des enfants et de la femme. Dans ce sens, ils soulignent que ce projet controversé ne limite pas les pouvoirs du président de la République, ce qui va mener à «une nouvelle dictature».
En revanche, le camp présidentiel assure que le texte permettra de doter le pays d’un cadre institutionnel stable, la précédente loi fondamentale ayant été suspendue il y a deux ans après la chute du régime de Hosni Moubarak début 2011 sous la pression d’une révolte populaire.