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Il y a lieu de signaler qu’au mois d’août, le Polisario a été éclaboussé par le scandale lorsque un site qui en est proche a révélé que les aides destinées aux séquestrés sont détournées par les caciques du Polisario et du régime algérien, alors que les résidents des camps de Tindouf souffrent de la misère et d’une quasi-disette.
D’après Futurosahara.net, cette population séquestrée s’est rendue à l’évidence. S’attendant à la distribution d’aides alimentaires, mais elle a été surprise de voir ces aides mises en vente dans les épiceries de Tindouf.
En 2015, l'Office européen de lutte antifraude (OLAF), le HCR et le Programme alimentaire mondial ont accusé le Polisario et l'Algérie de détournement d'aide humanitaire destinée aux camps de Tindouf.
Les crimes du Polisario ne se limitent pas à cela. Selon des sources des camps de cette région algérienne, citées par le site Ahdath Info, un dirigeant du mouvement séparatiste aurait fuité des documents confidentiels concernant des cas de torture de prisonniers dans la prison d’Errachid.
D’après les mêmes sources, ce dirigeant aurait remis ces documents à un membre du mouvement «La Jeunesse pour le changement» qui a élu domicile en Mauritanie. Cette ONG les aurait transmis aux associations défendant les droits de l’Homme dont Amnesty International.
Cette information publiée par Ahdath Info n’a rien de surprenant. La torture et les exécutions des opposants sont monnaie courante chez le Polisario. En attestent les récits de milliers de Marocains qui avaient été jetés dans les geôles des camps de Tindouf.
En août dernier, le président de l’Association des portés disparus du Polisario (APDP), Dahi Aguai, qui a été lui-même victime des atrocités commises dans ces prisons, avait adressé une lettre au président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, dans laquelle il avait dénoncé la torture pratiquée dans ces prisons, assurant que certains parmi les tortionnaires et bourreaux séparatistes se trouvent sur le territoire espagnol.
«Nous avons déposé une plainte contre eux auprès de la justice espagnole, car nous avons une grande confiance en la justice et le gouvernement espagnols», relève-t-il dans une déclaration à la MAP, ajoutant que «notre espoir est grand en votre personne Monsieur le président du gouvernement espagnol pour nous aider à recouvrer nos droits des tortionnaires qui ont violé notre jeunesse». «Ces tortionnaires circulent dans plusieurs pays européens en utilisant des passeports diplomatiques algériens», a-t-il précisé.
A signaler, par ailleurs, que selon l’agence Europa Press, Maloma Morales, une fille adoptée par une famille espagnole et séquestrée de force à Tindouf, aurait reçu la semaine passée son passeport espagnol. Pourtant le sort d’autres filles comme elle demeure incertain.
Au début de la semaine dernière, le ministère des Affaires extérieures espagnol, avait apporté son soutien au Collectif «La liberté est son droit» («La Libertad es su derecho») qui milite depuis des mois pour libérer de Saharouies adoptées par des familles espagnoles et qui sont séquestrées dans les camps de Tindouf.