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Une nouvelle vague de reports a suivi vendredi les nouvelles mesures d’interdiction des rassemblements de plus de 100 personnes, qui vont affecter l’activité des salles de cinéma, même si “les salles peuvent tout à fait appliquer cette mesure” et continuer à fonctionner à condition de limiter le nombre de spectateurs par séance, selon la Fédération nationale des cinémas français (FNCF).
Comme le livre “Petit pays”, inspiré de l’enfance de l’auteur, le film d’Eric Barbier (“La Promesse de l’aube”) raconte une enfance au Burundi pendant la guerre civile, celle de Gabriel, Franco-rwandais, avant que sa vie ne soit bouleversée par la séparation de ses parents, la guerre civile et le génocide au Rwanda voisin. Gaël Faye dit avoir été ébranlé par le film. “Ce qui m’a choqué déjà, c’est le fait que ce soit resserré, en 1h45. On ne met pas sur pause, on est là dans la salle. C’est aussi l’empilement des situations, ce moment où on a l’impression d’être en apnée sur la fin du film”, additionné à la “tension musicale”, a-t-il expliqué à des journalistes dont l’AFP, soulignant avoir pu mettre à distance ce qu’il a vécu dans le roman grâce à des “images poétiques”. “Quand Eric (Barbier) s’empare de cette histoire, il l’écrit d’une autre façon. Et je suis obligé de baisser la garde, parce qu’il faut que je rentre dans son histoire”, dit encore le chanteur, compositeur et écrivain.
Là où le livre mettait l’accent sur l’évocation nostalgique et poétique d’une enfance perdue à travers l’histoire d’une bande de garçons vivant au grand air, vue à hauteur d’enfant, le film l’aborde aussi mais se resserre davantage sur la cellule familiale. Il montre aussi la montée de la violence et ses répercussions sur une famille de façon plus frontale que le livre mais sans images démonstratives, en racontant le quotidien de Gabriel, de ses parents et de sa petite soeur, dans leur maison d’où ils entendent les récits et les bruits de la guerre. “J’ai poussé le fait qu’il y a cette maison. Tout se passe là”, explique Eric Barbier, soulignant qu’”au fur et à mesure, les choses se referment et on est plus dans ce huis clos qui est plus anxiogène”.