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« J’étais toute mouillée et bloquée par une gigantesque flaque d’eau au cœur du quartier Lalla Amina en voulant assister à une conférence organisée au sein de la maison du citoyen. J’ai dû prendre une petite charrette de transport pour passer», a déclaré une citoyenne.
Effectivement, les moyens de transport en commun étaient hors service, petits taxis et voitures privées bloqués, et il fallait subir de l’eau jusqu’aux genoux pour pouvoir passer. Les services (compétents) ont été dépassés, et ils se sont contentés d’attendre le reflux des vagues.
« On n’y peut rien actuellement. C’est la faiblesse du réseau de l’assainissement liquide qui est à l’origine de cette situation répétitive à chaque précipitation. C’est un problème à régler dans sa globalité en prenant en considération la faible altitude de la ville. Maintenant, on se contente de suivre la situation de près», a assuré un responsable commentant le débordement des eaux pluviales et même polluées comme c’était le cas au quartier Azlef.
La route menant à Agadir devant Sidi Magdoul et passant par la pépinière des Eaux et Forêts fut submergée par des immenses flaques d’eau. Il a fallu y travailler jusqu'à l’après-midi du dimanche pour la dégager.
A la campagne, la situation était beaucoup moins inquiétante, moins de vent et de précipitations. Les oueds ont gardé leur calme à part ceux de Sidi Yassine et Ait Daoud. Cette fois-ci, c’était la cité millénaire qui inquiétait le plus à cause de l’état catastrophique des infrastructures.
«Certes, ces précipitations sont loin d’être comparées à celles de Casablanca, Mohammedia, ou même Bouznika. Mais Essaouira paie, à chaque fois, les frais de la défaillance de son réseau d’assainissement liquide. Pourtant, plusieurs milliards de dirhams ont été débloqués dans le cadre du très contesté projet de réaménagement du réseau de l’assainissement liquide dont les travaux furent achevés depuis deux ans maintenant. A qui incombe la responsabilité de l’échec fatal de ce projet qui a tout démoli (routes, voiries, chaussées, espaces verts, pavées) ? Il y a des responsabilités à définir ; les responsables doivent rendre des compte aux citoyens qui payent un service d’assainissement de très mauvaise qualité », s’est indigné un citoyen bloqué par les immenses flaques d’eau.
Vers 22h du samedi 18 décembre 2010, les eaux avaient commencé à se retirer, les précipitations étaient plus légères et espacées ; le trafic avait repris avec une certaine hésitation, car les voiries dégradées cachaient beaucoup de surprises aux usagers !
Essaouira a vraiment frôlé la catastrophe, et les précipitations du samedi n’étaient que les prémices de la saison des intempéries.