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«Déplacer la responsabilité des problèmes intérieurs de ces pays régionaux est une manière de fuir la réalité, et accuser des pays tiers ou user de méthodes répressives ne sont pas la bonne manière de répondre aux demandes de la société civile», a déclaré Ramin Mehmanparast.
Réunis en sommet à Bahreïn, les six pays membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG) ont demandé mardi à l’Iran de stopper toute forme d’ingérence dans leurs affaires intérieures.
Dans leur déclaration finale, ils condamnent «l’ingérence continuelle de l’Iran» et appelle la république islamique à mettre fin à cette politique.
Le texte ne précise pas ces accusations, mais renvoie vraisemblablement à la situation à Bahreïn, où la majorité chiite conteste depuis mars 2011 les discriminations dont elle se dit victime de la part de la dynastie sunnite de Khalifa, au pouvoir.
Manama, qui a fait appel l’an dernier à l’aide militaire de l’Arabie Saoudite et des Emirats arabes unis pour mater les manifestants, a accusé à plusieurs reprises l’Iran chiite de provoquer la contestation et d’attiser les tensions.
L’Iran, a déclaré mardi à la presse le ministre bahreïni des Affaires étrangères, Khalid ben Ahmed ben Mohamed al Khalifa, constitue une «menace très dangereuse».
«Politiquement, il y a beaucoup d’ingérence dans les affaires des Etats du CCG, une menace contre l’environnement dans notre région du fait des technologies utilisées dans les installations nucléaires et, naturellement, le cours du programme nucléaire», a-t-il énuméré.
Interrogé sur ces propos, Ramin Mehmanparast a estimé qu’ils ne valaient pas qu’on s’y arrête, précise l’agence Isna.
Le CCG regroupe l’Arabie saoudite, le Qatar, le Koweït, Bahreïn, Oman et les Emirats arabes unis.