Augmenter la taille du texte
Diminuer la taille du texte
Partager

Sommet au Tchad pour une sortie de crise en Centrafrique

La France cherche une implication africaine


Vendredi 10 Janvier 2014

Sommet au Tchad pour une sortie de crise en Centrafrique
Les pays d'Afrique centrale tiennent jeudi un nouveau sommet à N'Djamena sur la Centrafrique, convoqué par le Tchad, ulcéré par l'incapacité des autorités de Bangui à mettre fin aux violences alors que la France veut une montée en puissance au plus vite de la force africaine (Misca).
 Selon Paris, qui ne veut pas engager plus de troupes sur le terrain et réclame plus d'hommes pour la Misca, le sommet pourrait également aboutir à des "décisions" sur l'avenir de M. Djotodia.
A Bangui, les tueries à grande échelle de ces dernières semaines ont progressivement cessé et une partie de la ville avait retrouvé mercredi une activité quasi-normale. Mais des exactions et des tirs sporadiques sont encore signalés presque toutes les nuits malgré le déploiement massif des soldats français de l'opération Sangaris et de ceux de la Misca. Mercredi soir, des manifestants criaient "dehors la France" et brûlaient des barricades dans un quartier musulman, a constaté un journaliste de l'AFP.
Le sommet a été convoqué par le chef de l'Etat tchadien, Idriss Déby Itno, président en exercice de l'organisation et dont l'armée joue un rôle majeur dans la Misca.
Mis en cause par des habitants de Bangui pour sa proximité avec les ex-rebelles de la Séléka coupables d'innombrables exactions, le contingent tchadien a malgré tout reçu un soutien très net de l'Union africaine (UA) le 28 décembre.
L'UA, comme la France, cherche toujours plus de troupes pour la Misca, forte actuellement d'environ 4.000 hommes. Or le Tchad, puissant voisin tutélaire de la Centrafrique, possède l'une des armées les plus aguerries de la région. Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a lui aussi écarté mercredi tout renforcement du dispositif français.
Un peu plus d'un mois après le début, le 5 décembre de l'intervention française, aucune perspective politique durable de sortie de crise ne se dessine, alors que les violences ont provoqué des déplacements massifs de population à Bangui comme en province.
A N'Djamena, les chefs d'Etat pourraient également opter pour une clarification des accords politiques actuels interdisant à tous ceux qui gèrent la transition d'être candidats aux futures élections.
En l'état actuel, tous les chefs de partis refusent de participer à la transition en cours, bloquant toute tentative d'"union nationale".
Le président français François Hollande souhaite que des élections générales soient organisées au plus tôt, avant la fin 2014.


Lu 244 fois

Nouveau commentaire :

Votre avis nous intéresse. Cependant, Libé refusera de diffuser toute forme de message haineux, diffamatoire, calomnieux ou attentatoire à l'honneur et à la vie privée.
Seront immédiatement exclus de notre site, tous propos racistes ou xénophobes, menaces, injures ou autres incitations à la violence.
En toutes circonstances, nous vous recommandons respect et courtoisie. Merci.

Actualité | Dossiers du weekend | Spécial élections | Les cancres de la campagne | Libé + Eté | Spécial Eté | Rétrospective 2010 | Monde | Société | Régions | Horizons | Economie | Culture | Sport | Ecume du jour | Entretien | Archives | Vidéo | Expresso | En toute Libé | USFP | People | Editorial | Post Scriptum | Billet | Rebonds | Vu d'ici | Scalpel | Chronique littéraire | Billet | Portrait | Au jour le jour | Edito | Sur le vif | RETROSPECTIVE 2020 | RETROSPECTIVE ECO 2020 | RETROSPECTIVE USFP 2020 | RETROSPECTIVE SPORT 2020 | RETROSPECTIVE CULTURE 2020 | RETROSPECTIVE SOCIETE 2020 | RETROSPECTIVE MONDE 2020 | Videos USFP | Economie_Zoom | Economie_Automobile | TVLibe










L M M J V S D
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    





Flux RSS
p