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Des membres du groupe Al Chabaab, lié selon Washington à Al Qaïda, ont attaqué des positions de l’Amisom et des bases gouvernementales avant de se retirer. Pendant leur retrait, ils ont subi des tirs de leurs adversaires.
“Ces combats sont les pires depuis des mois”, a estimé Ahmed Hachi, un habitant de la capitale somalienne.
Dans un communiqué, Al Chabaab a accusé les forces de l’UA de bombarder les civils et affirmé avoir tué plusieurs soldats.
Le ministre somalien de la Défense, Cheick Yousouf Mohammad Siad, a dit par téléphone qu’au moins dix insurgés avaient été tués dans la nuit par les forces gouvernementales.
“Les tensions sont toujours vives, a-t-il déclaré. Leurs corps gisent encore là où ont eu lieu les combats.”
Une source militaire de l’UA et un responsable somalien ont confirmé, sous le sceau de l’anonymat, la mort d’un soldat ougandais. Un autre soldat de l’Amisom a été blessé.
L’Amisom compte pour l’heure 5.000 hommes, des Ougandais pour une moitié et des Burundais pour l’autre moitié. L’Union africaine peine à équiper et renforcer cette mission, à laquelle Djibouti a annoncé jeudi une contribution de 450 soldats.
Un autre résident a décrit un pilonnage incessant depuis les premières heures de la journée. “Nous avons été réveillés par les explosions à deux heures du matin et depuis, nous n’avons pas dormi”, a dit Nurta Hussein, un autre habitant.
“Deux obus de mortier son tombés dans ce quartier, quatre civils ont été tués et six blessés”, a-t-il ajouté.
La Somalie est privée depuis près de vingt ans d’un gouvernement central puissant et est livrée aux chefs de guerre, aux milices et aux pirates