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La moitié de l’aide alimentaire pour la Somalie ne parvient pas aux populations qui en ont besoin. C’est une des conclusions du rapport du panel d’experts des Nations unies sur l’embargo sur les armes pour la Somalie, dont le rapport a été présenté devant le Conseil de sécurité.
Le PAM (Programme alimentaire mondial), qui représente 60% du budget pour la Somalie, soit 485 millions de dollars pour 2009 est particulièrement pointé du doigt. En cause, les contrats pour le transport de la nourriture, soit environ 200 millions de dollars, qui sont depuis douze ans attribués à trois hommes d’affaires somaliens organisés en cartel et affiliés aux groupes islamistes.
Il n’existe pas de procédure transparente d’appels d’offres, écrit le rapport, ce qui rend possible un détournement des ressources à grande échelle. Toujours selon le rapport, le partage des bénéfices est estimé à 30% partagé entre le personnel somalien du PAM et leurs partenaires, 10% pour les transporteurs locaux et 5 à 10% pour les groupes armés.
La porte-parole du PAM n’a pas souhaité commenter le rapport. Allégations d’autant plus gênantes qu’un rapport interne au PAM avait conclu, fin 2009, qu’il n’existait pas de preuves suffisantes pour affirmer que l’aide alimentaire était détournée.