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Plusieurs bombes se sont abattues dans la nuit sur Suqa Holaha, le quartier du marché de bétail, dans le nord de la capitale somalienne, ont dit des habitants.
“Au moins 16 personnes sont mortes et 71 autres ont été blessées dans quatre quartiers de Mogadiscio”, a déclaré à Reuters Ali Yacine Gedi, vice-président de l’Organisation Elman pour la paix et les droits de l’homme.
La Somalie n’a pas de gouvernement central opérationnel depuis près de vingt ans, situation qui la livre aux milices, aux chefs de guerre ou aux pirates qui agissent au large. Elle est en outre confrontée depuis début 2007 à une insurrection islamiste menée par Al Chabab, un mouvement qui contrôle une grande partie du pays et de la capitale. Ces violences ont fait quelque 21.000 morts et un million et demi de déplacés en trois ans.
Le ministre somalien des Affaires étrangères, Ali Jama Jangeli, a demandé vendredi lors du sommet de l’Union africaine tenu à Addis Abeba, en Ethiopie, le renforcement de la mission de l’UA en Somalie (Amisom).
Cette force de maintien de la paix est constituée de 5.000 hommes ougandais et burundais sous-équipés, des moyens trop faibles pour assurer la sécurité.
Ses homologues kényan et soudanais l’ont soutenu dans cet appel que Djibouti a précédé en annonçant la semaine dernière le déploiement de 450 soldats.
Dimanche, un porte-parole d’Al Chabab, Cheikh Ali Mohamoud Rage, a invité Djibouti à revoir sa décision. “Nous mettons le gouvernement de Djibouti en garde et lui recommandons fermement de ne pas envoyer de troupes ici, sans quoi il y aura pour lui des conséquences négatives”, a-t-il dit à la presse à Mogadiscio.