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Snoop Dogg fait de l'équitation, Snoop Dogg mange des escargots, Snoop Dogg devant la Joconde: le rappeur américain est devenu en deux semaines une mascotte non officielle des Jeux olympiques de Paris.
Pour terminer cette folle séquence, la légende du rap West Coast est apparue sur les images de la cérémonie de clôture, donnant un mini-concert à Los Angeles, aux côtés des Red Hot Chili Peppers, de Billie Eilish et de Dr. Dre. Il célébrait ainsi le passage de relais entre Paris-2024 et les prochains Jeux d'été, en 2028 dans la cité californienne.
La présence de ce natif de Long Beach en Californie couronnait un plan de communication mené de main de maître par l'artiste et entrepreneur, qui est aussi à 52 ans l'une des plus grosses fortunes du rap américain.
Offrant aux JO une image décontractée, le Californien aux 90 millions d'abonnés sur Instagram a su se faire omniprésent autant sur les compétitions, aux côtés des athlètes américains notamment, qu'en ville.
En retour, il a bénéficié de l'exposition médiatique inégalée de l'événement. Succès garanti sur les réseaux sociaux.
La recette ? Des apparitions décalées du rappeur, également connu comme un gros fumeur de cannabis: avec des lunettes extravagantes en forme d'anneaux olympiques, dans un cours privé de natation avec la légende des bassins Michael Phelps, ou encore dans un très chic complet d'équitation, en kimono de judo ou en tenue d'escrime.
Snoop Dogg a aussi, en toute logique, donné les trois coups pour lancer la compétition de breaking, discipline qui faisait ses premiers pas olympiques à Paris, sur l'un de ses titres, "Drop It Like It's Hot".
Le Louvre, où il a tourné l'une de ses vidéos décalées "Snooping around Paris" ("fouiner à Paris"), ainsi qu'un restaurant étoilé où il a été mis au défi de déguster des escargots, ont aussi profité de sa notoriété.
C'est à la chaîne de télé NBC, diffuseur des JO de Paris aux Etats-Unis, que les organisateurs des Jeux doivent la surprise Snoop Dogg, engagé comme commentateur grâce à une séquence remontant aux Jeux olympiques de Tokyo en 2021.
Snoop Dogg y hallucinait devant un cheval qui se déplaçait en crabe: "Regardez la démarche chelou, c'est génial. Il me le faut dans mes vidéos!". La vidéo avait fait le tour d'internet.
Le rappeur avait officialisé la nouvelle sur ses réseaux sociaux en début d'année, dans une petite vidéo où il se déhanchait nonchalamment sur un podium de Fashion Week, sur fond de Tour Eiffel illuminée.
Le logo officiel des JO de Paris 2024 concluait ce clip, bercé par "Tha shiznit", un des morceaux de "Doggystyle", premier album solo de 1993 qui l'a consacré star.
"J'ai grandi en regardant les Jeux olympiques et je suis super excité de voir ces athlètes incroyables être à leur meilleur niveau à Paris", glissait le rappeur dans un communiqué de NBC, avant le début de la compétition.
Commentateur, voilà donc un nouveau chapitre de la vie de l'interprète du tube "Nuthin' but A G Thang" sur l'album "The chronic" (1992) de Dr. Dre, autre mythe du rap US.
Il aurait pu mal tourner: membre d'un gang de Long Beach (sud du comté de Los Angeles), Snoop Dogg sera acquitté en 1996 dans une affaire de meurtre.
Il a rapidement su arracher l'étiquette du pur "gangsta rap" pour entrer, via ses facéties, dans la pop culture américaine, puis mondiale.
Sa carrière a aussi connu des hauts et des bas, comme quand il a tenté de changer de nom d'artiste, avec Snoopzilla ou encore Snoop Lion pour une période reggae rapidement abandonnée.
Pour terminer cette folle séquence, la légende du rap West Coast est apparue sur les images de la cérémonie de clôture, donnant un mini-concert à Los Angeles, aux côtés des Red Hot Chili Peppers, de Billie Eilish et de Dr. Dre. Il célébrait ainsi le passage de relais entre Paris-2024 et les prochains Jeux d'été, en 2028 dans la cité californienne.
La présence de ce natif de Long Beach en Californie couronnait un plan de communication mené de main de maître par l'artiste et entrepreneur, qui est aussi à 52 ans l'une des plus grosses fortunes du rap américain.
Offrant aux JO une image décontractée, le Californien aux 90 millions d'abonnés sur Instagram a su se faire omniprésent autant sur les compétitions, aux côtés des athlètes américains notamment, qu'en ville.
En retour, il a bénéficié de l'exposition médiatique inégalée de l'événement. Succès garanti sur les réseaux sociaux.
La recette ? Des apparitions décalées du rappeur, également connu comme un gros fumeur de cannabis: avec des lunettes extravagantes en forme d'anneaux olympiques, dans un cours privé de natation avec la légende des bassins Michael Phelps, ou encore dans un très chic complet d'équitation, en kimono de judo ou en tenue d'escrime.
Snoop Dogg a aussi, en toute logique, donné les trois coups pour lancer la compétition de breaking, discipline qui faisait ses premiers pas olympiques à Paris, sur l'un de ses titres, "Drop It Like It's Hot".
Le Louvre, où il a tourné l'une de ses vidéos décalées "Snooping around Paris" ("fouiner à Paris"), ainsi qu'un restaurant étoilé où il a été mis au défi de déguster des escargots, ont aussi profité de sa notoriété.
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Commentateur, voilà donc un nouveau chapitre de la vie de l'interprète du tube "Nuthin' but A G Thang" sur l'album "The chronic" (1992) de Dr. Dre, autre mythe du rap US.
Il aurait pu mal tourner: membre d'un gang de Long Beach (sud du comté de Los Angeles), Snoop Dogg sera acquitté en 1996 dans une affaire de meurtre.
Il a rapidement su arracher l'étiquette du pur "gangsta rap" pour entrer, via ses facéties, dans la pop culture américaine, puis mondiale.
Sa carrière a aussi connu des hauts et des bas, comme quand il a tenté de changer de nom d'artiste, avec Snoopzilla ou encore Snoop Lion pour une période reggae rapidement abandonnée.