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« A la mémoire d’Ahmed Bouânani, l’homme et le créateur » est le thème de la 6ème édition du Festival du cinéma universitaire ouvert, mercredi soir à Errachidia, en présence d’un parterre d’artistes. Bref, dans « 12/6 », l’on a apprécié l’œil cinématographique d’un artiste, son rapport à l’image et sans mot aucun avec la vie sociale du nouveau Maroc indépendant. Les critiques présents, notamment Moulay Driss Jaidi, Hamid Tbatou, Mohamed Chouika, Farqzayd Benbouchta, pourront développer ces thématiques lors de la journée d’étude dédiée à son apport.
Natif de Casablanca en 1938, feu Bouânani qui n’était pas uniquement réalisateur, mais également scénariste, écrivain, poète, reste l’auteur de l’un des plus beaux films marocains « Mirage » (Assarab), signé en 1979. Il était l’un des jeunes lauréats de l'Institut des hautes études cinématographiques à Paris (IDHEC), durant les années 60.
Directeur du festival, Amer Cherqui a fait noter que désormais le prix du concours lancé lors de cette 6ème édition portera le nom de cet intellectuel polyvalent, en guise d’hommage à ses contributions. Pour sa part, le doyen de la Faculté polydisciplinaire d’Errachidia, Mohamed Eddouks, a évoqué le rôle majeur de la formation des jeunes étudiants, ce qui leur permettrait d’accéder au professionnalisme. Ce que les organisateurs n’ont pas pu dire, cependant dans leurs mots, par convenance, c’est surtout l’absence de l’intérêt des autorités à cette manifestation. Aucune contribution au niveau de la communication, ou du soutien, encore moins leur présence à l’ouverture … une manière de dire la place qu’occupe la culture dans la pensée de nos gestionnaires locaux en manque de recyclage. Mais, ce rôle a été parfaitement assumé par l’ensemble des organisateurs.