-
Les Houthis annoncent 68 morts dans des frappes américaines sur un centre de détention de migrants
-
Le représentant de la Palestine devant la CIJ : Israël utilise le blocage de l'aide comme "arme de guerre" à Gaza
-
Un automobiliste fonce dans une foule au Canada et fait plusieurs morts
-
Une explosion dévastatrice dans le principal port d'Iran fait 25 morts et 1.000 blessés
La zone des affrontements, dans le secteur de Kissoufim, près de la clôture de sécurité entre Israël et la bande de Gaza, a été complètement bouclée. Selon les Brigades Al-Quds, les soldats israéliens ont tenté de pénétrer dans le camp de réfugiés d'Al-Bourij, situé au centre du territoire palestinien. L'armée israélienne, elle, a indiqué avoir repéré au moins quatre 'suspects' palestiniens s'approchant de la clôture de sécurité et qui ont tiré en direction de soldats israéliens. Elle a concentré des chars, des véhicules blindés et des jeeps dans la zone, le long de la frontière entre la bande de Gaza et Israël, en territoire israélien, selon les témoins.
C'est dans le même secteur de Kissoufim que des affrontements violents avaient fait quatre morts début avril, deux soldats israéliens et deux hommes du Djihad islamique. Le mouvement islamiste Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, observe une trêve des attaques contre le territoire israélien depuis la fin de la dernière offensive israélienne en janvier 2009. Le Hamas dit avoir conclu un accord avec d'autres organisations combattantes palestiniennes pour respecter un cessez-le-feu vis-à-vis de l'Etat sioniste, tout en promettant de riposter en cas d'incursion israélienne à Gaza. Mais le Djihad islamique, un groupe plus petit et radical que le Hamas, a rejeté tout cessez-le-feu dans le passé. Un de ses cadres a assuré lundi qu''il n'y a absolument pas de trêve entre la Résistance et l'ennemi'.
Le Président israélien Shimon Pérès, qui avait entamé hier une visite officielle de trois jours en France, se déclare persuadé qu'Israël et les Palestiniens se trouvent dans les « dernières étapes vers la paix ». Dans une interview que publie Le Parisien-Aujourd'hui en France, il rappelle que « le principe de deux Etats est accepté par tous ».