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Cette année, c’est un film français « Le temps de la kermesse est terminé » réalisé par Frédéric Chignac qui a ouvert le bal des projections. Tourné dans les décors naturels de la région de Ouarzazate, l’intrigue, elle se déroule en Afrique noire. Stéphane Guillon, plus connu pour ses chroniques et ses « one man show »y interprète le rôle principal, celui d’un homme « blanc » se retrouvant en panne au milieu de nulle part et dans l’incapacité totale de repartir. En réalité, « Le temps de la kermesse est terminé » témoigne de la complexité des rapports humains, de l’incapacité dans certaines situations de dialoguer, mais aussi et surtout du fossé qui tend à se creuser entre le Nord et le Sud. Guillon incarne ainsi l’Européen « type » enclin à croire en sa supériorité ethnique, tandis que le petit hameau d’Afrique noire en trame de fond n’échappe ni à la corruption ni aux envies d’ailleurs de ses habitants.
Une chose est sûre cependant : le film ne laisse personne indifférent. Si nombreux sont ceux à avoir quitté la salle bien avant la fin de la projection, d’autres au contraire ont été marqués par le réalisme du film et par la pertinence du scénario.
Hassan Benjelloun, réalisateur du récent « Les oubliés de l’histoire » a pour sa part aimé le film mais explique la réaction en demi-teinte du public : « Beaucoup ont détesté le personnage principal autour de qui tourne l’intrigue, ils n’aimaient pas tout ce qu’il représentait et c’est pour cela qu’ils ont quitté la salle.»
A Zagora, l’heure est désormais aux films nationaux et internationaux, avec comme toile de fond le désert, fil d’Ariane de cette rencontre.
Comme l’a rappelé Latefa Ahrare, « le Festival s’est toujours ouvert et concentré sur Zagora », ville de tous les possibles pour le septième art.
Emotion, colère, joies et révoltes, tant de sentiments présents lors de cette ouverture qui a tenu toutes ses promesses.