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"Alchimie III". Une ode à la musique marocaine par Les Voix du chœur
La ville d'Essaouira accueille cette année la 7ème édition du Festival des Andalousies atlantiques ; un événement musical devenu un rendez-vous incontournable des amateurs de musique andalouse non seulement au Maroc mais partout au monde. « Un fil d'or et de lumière », est le thème choisi par les organisateurs cette année pour évoquer les paroles brodées, les musiques tissées « le metrouz » qui constitue un genre de musique en soi et qui sera à l'honneur cette année.
Le métrouz judéo-arabe et maroco-espagnol en plus du flamenco et du melhoun, autant d'expressions musicales qui devront investir la grande scène du Bab Al Menzeh et Dar Souiri, menées par de grands maîtres dont la notoriété est connue et reconnue.
Il s'agit de l'orchestre Haj Abdelkrim Rais de Fès, sous la direction de Mohamed Briouel qui aura à se présenter pratiquement tous les soirs devant le public pour découvrir la chorale du Roi David que Mohamed Briouel a invitée à cet événement. Ce sera l’occasion de faire vibrer les sonorités de la musique judéo-arabe avant d'être rejoint par le rabbin Haim Louk pour revisiter les plus belles pages du style metrouz. Et pour expliquer ce type de musique, le professeur Chetrit et ses musiciens et interprètes ont préparé un riche programme qui mettra toute la lumière sur le Metrouz.
Raymonde El Bidaouya sera également de la fête accompagnée par l'orchestre de Mustapha Regragui. Idem pou le duo Françoise Atlan et Abderrahim Abdelmoumen qui donneront une idée sur le metrouz maroco-espagnol. La chanteuse espagnole de flamenco Esperanza Fernandez interprétera des airs de Cante Jondo.
Et il n'ya pas que la participation marocaine et espagnole puisqu'on aura à découvrir un grand poète et chanteur palestinien, Moneim Adwan. D'autres orchestres seront de la partie venus de plusieurs villes du Maroc dont Meknès et Tanger.
L'autre nouveauté de cette année, c’est le lancement d'un prix du metrouz qui sera décerné à ceux qui ont su préserver cet héritage devenu emblématique. On prévoit également un forum avec la participation d’intellectuels qui débattront du « partage des cultures pour la construction d'un espace privilégié de résistance à l'archaïsme et à la régression ».
Pour André Azoulay, ce rendez-vous ambitionne de jeter les ponts entre ce patrimoine séculaire et les jeunes générations pour que ces dernières découvrent ces personnes qui ont fait la grandeur de la civilisation marocaine et la force de la musique maghrébine. Ces artistes ont composé une trame commune tissée pendant des années et qui a pu rester intacte jusqu’à nos jours.
Cette édition, souligne le conseiller de SM le Roi, sera un tremplin pour célébrer une musique raffinée savamment élaborée telle une broderie magique.
Le métrouz judéo-arabe et maroco-espagnol en plus du flamenco et du melhoun, autant d'expressions musicales qui devront investir la grande scène du Bab Al Menzeh et Dar Souiri, menées par de grands maîtres dont la notoriété est connue et reconnue.
Il s'agit de l'orchestre Haj Abdelkrim Rais de Fès, sous la direction de Mohamed Briouel qui aura à se présenter pratiquement tous les soirs devant le public pour découvrir la chorale du Roi David que Mohamed Briouel a invitée à cet événement. Ce sera l’occasion de faire vibrer les sonorités de la musique judéo-arabe avant d'être rejoint par le rabbin Haim Louk pour revisiter les plus belles pages du style metrouz. Et pour expliquer ce type de musique, le professeur Chetrit et ses musiciens et interprètes ont préparé un riche programme qui mettra toute la lumière sur le Metrouz.
Raymonde El Bidaouya sera également de la fête accompagnée par l'orchestre de Mustapha Regragui. Idem pou le duo Françoise Atlan et Abderrahim Abdelmoumen qui donneront une idée sur le metrouz maroco-espagnol. La chanteuse espagnole de flamenco Esperanza Fernandez interprétera des airs de Cante Jondo.
Et il n'ya pas que la participation marocaine et espagnole puisqu'on aura à découvrir un grand poète et chanteur palestinien, Moneim Adwan. D'autres orchestres seront de la partie venus de plusieurs villes du Maroc dont Meknès et Tanger.
L'autre nouveauté de cette année, c’est le lancement d'un prix du metrouz qui sera décerné à ceux qui ont su préserver cet héritage devenu emblématique. On prévoit également un forum avec la participation d’intellectuels qui débattront du « partage des cultures pour la construction d'un espace privilégié de résistance à l'archaïsme et à la régression ».
Pour André Azoulay, ce rendez-vous ambitionne de jeter les ponts entre ce patrimoine séculaire et les jeunes générations pour que ces dernières découvrent ces personnes qui ont fait la grandeur de la civilisation marocaine et la force de la musique maghrébine. Ces artistes ont composé une trame commune tissée pendant des années et qui a pu rester intacte jusqu’à nos jours.
Cette édition, souligne le conseiller de SM le Roi, sera un tremplin pour célébrer une musique raffinée savamment élaborée telle une broderie magique.