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Le bilan de la guerre des routes s’alourdit. Les nouveaux inscrits sur la liste des victimes de cette hécatombe sont originaires de la province de Zagora, et plus particulièrement de la localité de Lblida (Caïdat de Tamezmout).
Elles sont au nombre de sept dont deux femmes et une fille de 12 ans. Elles revenaient lundi soir comme d’habitude du souk hebdomadaire de Tinzouline. Bien évidemment, il n’existe pas d’autres moyens de transport.
La cause de cet accident est, comme dans la pluspart des cas, à la fois humaine et mécanique. Un chauffard qui transporte à bord de son camion, vétuste une vingtaine de personnes. Il compte, comme à l’accoutumée, emprunter une mauvaise piste traversant une zone montagneuse très dangereuse. Ses aventures qui n’ont pas connu de pépins, par un succès, allaient prendre fin ce lundi vers neuf heures au niveau de la localité de Tasninakht. Il aurait sous-estimé un virage pourtant habituel. Le camion s’est ainsi renversé provoquant la mort de sept personnes et la blessure de trois autres. Voilà pour les faits, mais la question reste toujours posée : comment ce transporteur « clandestin » sévit-il depuis des années au su et au vu des gendarmes de la région sans être inquiété pour autant ?
Pour le règlement, les gendarmes de Zagora l’appliquent quand vous sollicitez des informations après le drame. La réponse est claire : nous ne pouvons rien vous dire, adressez-vous au commandement général de Rabat, c’est le règlement ! Ils ont en partie raison. Car, c’est peut-être une relation de cause à effet. Question de se rejeter les responsabilités. Mais, au fait, qui en est responsable ?