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Les chiffres de l'enquête sont parlants et ne prêtent à aucune équivoque. Beaucoup de points noirs persistent.
Concernant le chômage et malgré les promesses des pouvoirs publics à en faire leur priorité, rien ne pointe à l'horizon. Les ménages demeurent frileux. C'est ce qui fait que près de six ménages sur dix (60 ,5%) anticipent une hausse du nombre de chômeurs pour les 12 mois à venir. Seuls 18,9% prévoient plutôt une baisse.
C'est cette même peur de l'avenir qui pousse les ménages à regarder de près leurs dépenses. 56,5% considèrent ainsi que le moment n'est pas opportun pour faire des achats de biens durables et une faible proportion ( 18%) pense plutôt le contraire. Le solde relatif à cet indicateur s'établit ainsi à -38,5%, en baisse par rapport au trimestre précédent.
Cette constatation s'inscrit dans l'ordre des choses puisque ces ménages font une appréciation négative de leur situation financière actuelle. Pour eux donc, il faut se serrer la ceinture et jouer la prudence. Ceci est d'autant plus vrai que dans leur perception, ils ont le sentiment que les prix de produits alimentaires ont augmenté et augmenteraient davantage dans les 12 prochains mois. Dans ce cas, l'idée d'épargner n'effleure même pas leur esprit. C'est déjà difficile de faire face aux dépenses de tous les jours. Seule une petite minorité (17,7%) déclare être capable d'épargner dans les mois à venir. La proportion demeure la même au cours du trimestre précédent et au même trimestre 2010.
Pour ce qui est des prestations administratives, véritable galère pour tout citoyen, une légère détérioration a été enregistrée par les ménages. Déjà que tout va mal… !
L'éducation n'est pas en reste. D'après l'enquête, ce service public est encore à la traîne. Ainsi 41,4% des sondés pensent que la qualité des prestations relatives à l'éducation s'est détériorée. Même constat par rapport aux soins de santé qui ne connaissent aucune amélioration. C'est l'avis avancé par 46,7%.