Selon l’écrivain et poète Taha Adnan : “L’écriture, un art qui relate l’histoire au présent pour réinventer la réalité”

Lundi 15 Octobre 2012

Selon l’écrivain et poète Taha Adnan : “L’écriture, un art qui relate l’histoire au présent pour réinventer la réalité”
L’usage de l’écrit permet “d’utiliser la matière première du quotidien pour réinventer la réalité et le vivre-ensemble”, a affirmé l’écrivain et poète marocain Taha Adnan.
Ecrire, c’est jouer l’historien du présent “pour évoquer le quotidien, entrer en contact avec son ressenti, transformer les contours de la réalité, et réinventer son propre monde en intégrant les dimensions poétiques et romanesques”, a déclaré M. Adnan, en marge d’une rencontre croisée avec le poète et écrivain belge Serge Delaize, organisée vendredi soir à Bruxelles par l’Association “Le Plaisir du texte” dans le cadre du festival Daba Maroc et dans le cadre de “La Fureur de lire”.
Le poète concède qu’il est important pour lui de rester ancré dans le concret, mais tout en ouvrant les portes de l’évasion. “Ecrire est un besoin vital pour se libérer et exprimer l’univers de ses sensations et de ses émotions, en réinventant la réalité et en stimulant l’imaginaire”, insiste-t-il. Ce rendez-vous croisé, qui s’inscrit dans le cadre des rencontres “Diasporiques” entre écrivains belgo-belges et belgo-marocains, a laissé la place aux paroles et aux mots avec la lecture d’extraits de recueils des œuvres des deux écrivains et poètes qui ont livré leur vision du monde et croisé leur univers poétique et romantique tout en partageant leurs expériences et leurs parcours.
Parmi ses thèmes de prédilection, l’exil et l’amour, auxquels il s’accroche pour s’évader et explorer le rêve à travers le réel, Taha Adnan se dit “partisan d’une conception” comme de la patrie d’ailleurs, allégée des dimensions symboliques dominantes et de ses surcharges affectives lourdes.
Taha Adnan, qui est l’auteur de “Transparences” et de “Je hais l’amour”, a reçu le 2ème prix du Fujairah international Monodrama pour son texte de théâtre “Bye Bye Gillo”. “Marokkaans alsjeblieft”, des extraits de son premier roman, viennent de paraître en septembre 2012 dans un Bookleg aux éditions bruxelloises «Maelstrom».

MAP

Lu 593 fois

Nouveau commentaire :

Votre avis nous intéresse. Cependant, Libé refusera de diffuser toute forme de message haineux, diffamatoire, calomnieux ou attentatoire à l'honneur et à la vie privée.
Seront immédiatement exclus de notre site, tous propos racistes ou xénophobes, menaces, injures ou autres incitations à la violence.
En toutes circonstances, nous vous recommandons respect et courtoisie. Merci.

Actualité | Dossiers du weekend | Spécial élections | Les cancres de la campagne | Libé + Eté | Spécial Eté | Rétrospective 2010 | Monde | Société | Régions | Horizons | Economie | Culture | Sport | Ecume du jour | Entretien | Archives | Vidéo | Expresso | En toute Libé | USFP | People | Editorial | Post Scriptum | Billet | Rebonds | Vu d'ici | Scalpel | Chronique littéraire | Chronique | Portrait | Au jour le jour | Edito | Sur le vif | RETROSPECTIVE 2020 | RETROSPECTIVE ECO 2020 | RETROSPECTIVE USFP 2020 | RETROSPECTIVE SPORT 2020 | RETROSPECTIVE CULTURE 2020 | RETROSPECTIVE SOCIETE 2020 | RETROSPECTIVE MONDE 2020 | Videos USFP | Economie_Zoom | Economie_Automobile | TVLibe



Inscription à la newsletter




LES + LUS DE LA SEMAINE