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"Le Royaume du Maroc a ouvert plusieurs chantiers de réforme depuis quelques années et parmi l'un des chantiers majeurs est probablement celui de la culture, un secteur qui intègre et accompagne tous les autres", a tenu à préciser, M. Skali, dans un entretien accordé à la MAP.
Au Maroc, a-t-il expliqué, des manifestations culturelles multiples, à l'instar du " Festival des musiques sacrées du Monde " et le célèbre " Forum de Fès " réussissent avec plus ou moins de bonheur mais qui présentent l'avantage d'être un vaste champ d'expérimentations qui sont ensuite exposées à une appréciation publique et médiatique. Il a, dans ce sens, insisté sur la forte participation des jeunes à ces manifestations culturelles, et ce en leur permettant l'accès le plus libre possible par la gratuité ou des prix modiques.
Selon M. Skali, la question est de pérenniser ce genre de projets, et de valoriser ainsi la culture sans la rendre exclusive. Un autre concept, a-t-il poursuivi, consiste aussi à lancer la création de cafés culturels et citoyens, tout le long de l'année , qui permettent d'ouvrir des espaces constructifs de débats publics et de produire "de l'intelligence collective", qui est encore une fois le véritable moteur du toute évolution.
"Le rôle de la Fondation Esprit de Fès est de contribuer d'une certaine façon à une production ou un développement de civilisation dans le sens ou celle-ci n'est pas seulement une réalité du passe mais aussi une réalité à construire, a-t-il relevé, ajoutant que parler de construction, est en effet le bon terme car on oublie trop souvent tous les aspects d'ingénierie et de métiers culturels qui accompagnent la réalisation de projets et qui ont des incidences à la fois sociales, économiques ou politiques.
Le directeur général de la Fondation Esprit de Fès a également souligné que la culture "doit être prise dans un sens anthropologique dans le mesure ou l'on parle non seulement de créativité culturelle mais aussi de la prise en compte, à des échelles plus ou moins vastes de réalités et de singularités cultuelles qui fondent une trame générale du vivre ensemble".
Soulignons que cette 17ème édition réunira aussi de grands artistes contemporains façonner leur propre image du sacré, à l'instar de Youssou Ndour, Maria Bethânia, Elena Ledda, Abd Al Malek, Kadem El Saher, Sheikh Taha, Asmaâ Lamnawar et Julia Boutros.