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Ce programme, réalisé dans le cadre d’un partenariat entre le ministère de l’Intérieur, la DGSN, le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), la Délégation interministérielle aux droits de l’Homme et le Centre Annakhil des études, de la formation et de la médiation, s’appuie sur les standards reconnus à l’échelle mondiale en matière de formation sur les questions ayant trait aux droits de l’Homme au profit des fonctionnaires chargés de l’exécution des lois.
Le programme a porté sur la formation des fonctionnaires de différents cycles de la Sûreté nationale (vice-préfet de police, présidents des régions sécuritaires, commissaires centraux, chefs des services, officiers, inspecteurs, brigadiers et gardiens de paix), tous services confondus (renseignement général, forces de l’ordre, police judiciaire …).
Dans une allocution de circonstance, le directeur de la police judiciaire, Mohammed Dkhissi, a mis en avant les efforts de la DGSN en vue d’asseoir une police moderne, hautement qualifiée, dotée de moyens, d’outils et de méthodologies scientifiques et modernes, constamment mobilisée au service des citoyens, ouverte sur son environnement, et fortement imprégnée des valeurs et principes des droits de l’Homme.
Il a, par la suite, indiqué que la DGSN a procédé à la mise en place d’un plan d’action portant notamment sur la qualification du capital humain et son équipement en matériels logistiques et technologiques et le renforcement de la culture juridique des fonctionnaires de la Sûreté nationale.
De son côté, le secrétaire général du CNDH, Mohammed Essabbar, s’est félicité du grand succès de ce programme de formation des fonctionnaires de la Sûreté nationale dans les provinces du Sud, notant que ce programme «vient consolider les acquis réalisés par notre pays dans les différents domaines des droits de l’Homme, de la bonne gouvernance et la diffusion de la culture des droits de l’Homme».
Le succès de ce programme, a-t-il poursuivi, est le fruit de la ferme détermination affichée par la DGSN en vue d’une meilleure gestion des questions sécuritaires, de l’intérêt particulier porté par le Conseil à la formation continue dans le domaine des droits de l’Homme, mettant en avant la conjugaison des efforts de plusieurs secteurs, services publics et institutions pour la mise en œuvre de ce programme.
Pour sa part, le procureur général du Roi près la Cour d'appel de Laâyoune, Abdelkrim Chafai, a relevé dans une allocution au nom du ministre de la Justice et des Libertés, que ce programme contribuera à coup sûr au développement des capacités de tous les acteurs dans les différents cycles de la police dans le cadre du respect de la loi, notant que ce genre de formation spécifique permettra de doter les éléments de la Sûreté nationale de nouveaux outils de travail en phase avec l’évolution que connaît le Maroc sur le plan des droits de l’Homme.
Quant au secrétaire général de la Délégation interministérielle aux droits de l'Homme, Abderrazak Rouane, il a relevé que ce programme de formation constitue une expérience originale et pionnière, dans la mesure où il vient consolider les efforts entrepris par le Royaume dans le domaine de la promotion des droits de l’Homme, ajoutant que «cette initiative procède d’un choix national stratégique et consacré par les dispositions de la Constitution de 2011».