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Depuis quelque temps, elle passe à la radio et a participé à l’émission «Naghma Watay» où elle a interprété des chansons d’artistes connus et chanté en duo avec Bachir Abdou. Elle a aussi chanté des chansons de Naima Samih et de Abdelhalim Hafez. Elle était également présente à la soirée où l’on avait rendu hommage à Abdallah Bidaoui.
Elle a pris part à la soirée de « Ahl al maghna », de 2M où elle a interprété une chanson de Warda et une autre de Latifa Rafat. Parallèlement, elle est très sollicitée dans des soirées. De par sa façon d’interpréter les chansons des grandes stars, elle n’hésite pas à varier son répertoire pour faire plaisir à tous les goûts. Elle a été, par ailleurs, invitée à chanter en marge du Grand Prix Hassan II de golfe où elle a interprété des chansons variées marocaines et arabes, en compagnie de Aziz, le lauréat de Studio 2M.
Elle est également sur le point de lancer ses chansons personnelles mais elle n’a pas encore trouvé l’auteur et le compositeur susceptibles de répondre à ses exigences. Entre-temps, elle avait chanté une chanson composée par Tawfik Hilmi, ce qui a constitué à vrai dire son baptême du feu.
Salwa Zinoun, à l’instar de tous les artistes en quête de succès et de célébrité, est partie en Egypte où elle voulait relancer sa carrière, mais elle n’a pas pu s’adapter. La nostalgie du pays a été plus forte que son ambition. Pourtant les choses se présentaient bien, d’autant qu’elle avait pris contact avec des sociétés de disque et des artistes qui pouvaient l’aider. Elle est retournée au pays, en principe, pour un certain temps, car elle comptait repartir en Egypte, mais son attachement au pays a dû l’en empêcher car elle est très liée à sa famille et à ses amis. D’autre part, ce qui l’avait un peu embarrassée, c’est le fait de rester éventuellement bloquée en Egypte car lorsqu’on conclut un contrat au pays des Pharaons, on ne peut voyager qu’après accord de la partie contractante.
Par ailleurs, quoique jeune, Salwa Zinoun reste attachée au style classique. Même la nouvelle vague ne l’intéresse pas bien qu’elle comporte, admet-elle, quelques points positifs. Pour elle, il y a des groupes qui font un travail bien élaboré, d’autres un peu moins, mais qu’elle n’est pas une adepte de cette vague. C’est un genre, insiste-t-elle, qui est ouvert à tout le monde et c’est là où réside justement le problème. Parfois on découvre des groupes qui font et disent n’importe quoi.
Mais Salwa est convaincue que cela va disparaître. Selon elle, c’est tout à fait normal. Ce qui est encore plus normal comme pour les autres tendances, c’est la sélection qui se fera d’elle-même pour ne garder que les meilleurs.
Actuellement, Salwa se produit à Mazagan, la grande station balnéaire où elle chante et enchante une assistance de plus en plus nombreuse.